Mansour Faye, ancien ministre des Transports et beau-frère du président sortant Macky Sall, a décidé de rompre le silence sur une question qui fait débat depuis plusieurs mois : ses attributions foncières controversées à Diama, une commune située au nord-ouest du Sénégal.
Dans un entretien exclusif, Mansour Faye a pris la parole pour clarifier sa position et défendre son action.
« Oui, la commune de Diama m’a attribué 100 hectares », a-t-il confirmé, répondant ainsi aux nombreuses interrogations soulevées par cette attribution. Il a également révélé que cette initiative n’était pas la sienne seule. « J’ai convaincu [l’ex] Première Dame, Marième Faye Sall, de prendre également un espace pour y cultiver du riz qu’elle redistribuait ensuite à des familles en difficulté », a-t-il ajouté, insistant sur le caractère social de la démarche.
Selon l’ex-ministre, ces terres ont pour unique vocation l’exploitation agricole. Il a expliqué : « Ces terres sont exclusivement destinées à une exploitation agricole. C’est mon nom, Mansour Faye, qui est sur la délibération. Je ne m’en cache pas du tout. » Il n’a pas hésité à aller plus loin en affirmant que si l’occasion se présentait, il n’hésiterait pas à demander davantage de terres. « Si demain, je peux demander 500 ou 1000 hectares, je le ferai », a-t-il insisté, soulignant que cette attribution respecte pleinement les procédures légales en vigueur.
Rassuré sur le plan juridique, Mansour Faye a exprimé sa tranquillité d’esprit quant à d’éventuelles convocations. « En paix avec ma conscience », il affirme n’avoir aucune crainte d’être convoqué par les autorités. « J’estime avoir accompli ma mission durant tout le temps que j’ai occupé des fonctions institutionnelles. Les gens peuvent fouiller, fouiner, tout ce qu’ils veulent faire, ils n’ont qu’à le faire. Mille convocations ne me feront absolument rien du tout. »
Ainsi, malgré les critiques et les rumeurs qui ont circulé, Mansour Faye persiste et signe : son action est légale, transparente, et il n’a rien à se reprocher.
Article écrit par : Amadou Diop
Mis en ligne : 03/01/2025
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