En prenant la présidence du G20 après le Brésil, l’Afrique du Sud se trouve face à une opportunité unique de défendre les priorités du continent africain sur la scène mondiale. Ce rôle exige une gestion habile pour équilibrer les besoins des pays en développement avec les enjeux mondiaux.
En s’inspirant des stratégies adoptées par le Brésil, l’Afrique du Sud pourrait maximiser son impact.
Mettre en avant les priorités des pays en développement
Le Brésil a utilisé sa présidence pour mettre en lumière des sujets cruciaux pour le Sud global, tels que la sécurité alimentaire et le financement climatique. L’Afrique du Sud pourrait poursuivre sur cette lancée en :
Défendant un accès équitable aux ressources, notamment en matière de vaccins, de technologies vertes et de financements pour le développement. Amplifiant la voix du continent africain sur des questions comme l’allégement de la dette et l’adaptation au changement climatique.
Renforcer les partenariats régionaux
Le Brésil a collaboré avec d’autres pays d’Amérique latine pour présenter une vision régionale unifiée. De même, l’Afrique du Sud pourrait :
Travailler étroitement avec l’Union africaine et les blocs économiques régionaux pour promouvoir des positions cohérentes sur le commerce, la santé et la sécurité. Utiliser la plateforme du G20 pour faire avancer la Zone de libre-échange continentale africaine (ZLECAf) et l’intégration économique régionale.
Aligner les priorités nationales et mondiales
Tout comme le Brésil, qui a su faire face à ses défis internes tout en traitant des problématiques globales, l’Afrique du Sud doit :
S’assurer que les initiatives du G20 contribuent directement à ses objectifs nationaux, notamment dans les domaines de l’énergie, de l’emploi et de la lutte contre les inégalités. Mettre en avant des solutions locales, comme la transition énergétique, pouvant inspirer d’autres pays en développement.
Favoriser le consensus entre membres aux intérêts divergents
Le G20 réunit des pays aux perspectives parfois opposées. Le Brésil a montré qu’il était possible de concilier ces différences, en particulier sur des sujets sensibles comme le climat. L’Afrique du Sud pourrait :
Jouer un rôle de médiateur entre les nations développées et en développement pour trouver des compromis sur des questions telles que les barrières commerciales ou le financement climatique.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Travis_ada
Mis en ligne : 05/01/2025
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