Lors de ses vœux pour l’année 2025, Choguel Maïga, l’ex-Premier ministre malien, a pris la parole pour répondre aux récentes accusations qui le visaient. Ces accusations, issues d’un rapport du vérificateur général, l’ont mis en lumière pour des irrégularités financières.
En réponse à ces accusations, Maïga a exprimé son indignation en déclarant : « Est-ce que quelqu’un manque de jugeote jusqu’à penser qu’un Premier ministre qui a fait près de quatre ans, il n’a volé que 35 millions ? ». Selon lui, cette somme minime par rapport à son mandat est un non-sens, et il qualifie ces allégations de tentative d’acharnement.
L’ex-Premier ministre a également dénoncé ce qu’il considère comme un acharnement contre certains de ses partisans, sans toutefois nommer les auteurs. Il a lancé un avertissement sévère, soulignant que tout pouvoir qui se livre à des abus mène à sa chute : « Il faut éviter les abus.
Tout pouvoir qui tombe dans les abus, c’est sa fin. On ne peut pas gouverner un peuple par la peur. Même si on met tout le monde en prison, il faut gouverner par la vertu. » Selon lui, l’utilisation de la peur et de la terreur pour gouverner est vouée à l’échec.
Enfin, pour clore son discours, Maïga a tenu à souligner son soutien aux militaires maliens, en affirmant : « Et personne ne va m’amener à dénigrer les militaires. C’est que sans eux, en ce moment précis, on n’allait jamais faire aboutir notre combat. »
Cette déclaration montre sa volonté de se positionner comme une voix importante dans la politique malienne et de rester actif sur la scène locale, malgré les turbulences politiques.
Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 05/01/2025
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