La « Une » des journaux du lundi 6 janvier 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Maimouna | Publié le 06/01/2025 08:01:55

La « Une » des journaux du lundi 6 janvier 2025

La nomination de la sociologue Aoua Bocar Ly-Tall au Conseil national de régulation de l’audiovisuel (CNRA) a déclenché une vive controverse dans certains cercles politiques, notamment au sein du Pastef, parti au pouvoir. Cette décision, officialisée récemment, a suscité une véritable levée de boucliers parmi les militants, qui dénoncent un choix jugé incompatible avec les orientations du parti.

Le quotidien Yoor-Yoor parle d’une « tâche noire » pour le Pastef, affirmant que cette promotion a « mis en ébullition » les rangs du parti dirigé par le président Bassirou Diomaye Faye. Le journal rappelle également l’indignation provoquée par une autre nomination controversée, celle de Samba Ndiaye à la tête de la SN-HLM, et s’interroge sur la réaction que pourrait adopter le chef de l’État face à cette nouvelle fronde interne.

De son côté, L’As évoque une situation explosive au sein du parti. Selon le journal, plusieurs militants peinent à contenir leur colère face à cette nomination qu’ils perçoivent comme une trahison. « Cette décision a fait trembler la République », titre le quotidien, soulignant la montée des tensions autour de ce choix.

Dans un climat déjà tendu, le leader du Pastef, Ousmane Sonko, a pris la parole pour calmer les ardeurs. Citant ses propos, Les Echos rapporte : « Ce n’est pas parce qu’on est militant de Pastef qu’on peut menacer ou exercer des pressions sur le chef de l’État. » Mettant en garde contre toute dérive, Sonko a appelé les militants à la retenue et à une meilleure compréhension des enjeux liés à l’exercice du pouvoir.

Vox Populi renchérit, décrivant Sonko comme un « bouclier » pour le président Bassirou Diomaye Faye. Tout en reconnaissant une possible « erreur de casting », il a néanmoins recadré les militants et activistes dont les critiques, jugées excessives, visaient directement le chef de l’État.

En parallèle, un autre sujet a retenu l’attention : l’annonce du retrait du Sénégal de la liste des pays les moins avancés (PMA). Si cette décision est perçue comme un signe de progrès économique, elle n’est pas sans conséquences. Selon L’Observateur, ce « cadeau empoisonné » pourrait entraîner la perte d’avantages financiers et commerciaux.

Le ministère des Affaires étrangères a tenté de tempérer les ardeurs. Dans une déclaration relayée par Rewmi Quotidien, la ministre a précisé qu’il ne s’agit que du début d’un processus pouvant s’étendre sur cinq ans. Une position qui vise à apaiser les débats, alors que les rivalités politiques s’intensifient pour s’attribuer le mérite de cette avancée.

Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 06/01/202
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