La demande de location du Stade Abdoulaye Wade pour le très attendu combat de lutte entre Balla Gaye 2 et Siteu, formulée par Aziz Ndiaye, conseiller du promoteur Baye Ndiaye, a provoqué un vif débat. L’idée de recevoir cet événement de lutte dans l’une des plus grandes infrastructures sportives du pays n’a pas fait l’unanimité.
En réponse à cette proposition, la SOGIP (Société de gestion des infrastructures publiques), gestionnaire du stade, a réagi rapidement et fermement.
Dame Mbodji, directeur général de la SOGIP, a rejeté sans appel la requête en des termes clairs : « Nous n’allons pas louer le stade Abdoulaye Wade pour de la lutte. Même en l’absence de débordements, leurs activités risquent d’endommager le stade.
Et le coût de la location ne couvrirait pas les réparations nécessaires », a-t-il expliqué. Il a en outre rappelé l’importance de préserver l’intégrité du stade en vue des matchs cruciaux des Lions de la Teranga, notamment le match prévu en mars. « Nous ne prendrons jamais un tel risque », a-t-il ajouté, soulignant la priorité donnée à la préparation des équipes nationales.
Cette décision a fait l’effet d’un coup de massue pour Al Bourakh Events, qui espérait organiser ce combat tant attendu dans un cadre prestigieux, à la hauteur de l’enjeu. L’espoir d’une grande affiche dans un lieu symbolique du sport sénégalais s’effondre ainsi, laissant la lutte dans l’incertitude quant à son lieu d’accueil pour cet événement phare.
Article écrit par : Sophie Diop
Mis en ligne : 10/01/2025
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