À une semaine de passer le flambeau à Donald Trump, le président américain, Joe Biden a prononcé, lundi, un discours sous forme de bilan de politique étrangère, évoquant notamment les sujets internationaux pour lesquels il s’est mobilisé, principalement le soutien à l’Ukraine et les tractations pour un cessez-le-feu à Gaza, rappelant que sous son mandat, l’Amérique avait utilisé sa « puissance » pour « rassembler des pays ».
Joe Biden a assuré, lundi 13 janvier, que les États-Unis étaient « en tête dans la compétition internationale » grâce à son action, dans un discours-bilan de politique étrangère, où il a aussi plaidé pour la poursuite du soutien à l’Ukraine.
« L’Amérique est plus forte, nos alliances sont plus fortes, nos adversaires et concurrents sont plus faibles », a déclaré le président américain, à une semaine de laisser la place au républicain Donald Trump, lequel avait mis à mal les relations avec les alliés traditionnels des États-Unis pendant son premier mandat.
Évoquant le poids économique de la Chine, grande rivale sur la scène internationale, « selon les dernières prévisions, au regard de la trajectoire actuelle (…), ils ne nous dépasseront jamais. Point final », a déclaré le démocrate de 82 ans.
À propos de l’Ukraine, il a assuré que le président russe, Vladimir Poutine, avait « échoué » à remplir ses objectifs militaires depuis l’invasion en février 2022, et lancé, en référence aux États-Unis et à leurs alliés : « Nous ne pouvons pas abandonner » l’Ukraine.
« Quand Poutine a lancé l’invasion, il pensait pouvoir conquérir Kiev en quelques jours. La réalité, c’est que depuis le début de la guerre, le seul qui est allé à Kiev, c’est moi, pas lui », a dit le président américain sortant, grand pilote du soutien occidental à l’Ukraine, en référence à sa visite dans le pays en guerre en 2023.
Concernant la guerre dans la bande de Gaza, un autre conflit ayant éclaté pendant qu’il était au pouvoir, Joe Biden a assuré qu’un accord était « sur le point » d’être conclu pour un cessez-le-feu accompagné d’une libération des otages détenus dans le territoire palestinien.
« Nous sommes sur le point de voir une proposition, que j’ai présentée en détail il y a plusieurs mois, enfin aboutir », a déclaré le président américain.
Le démocrate a indiqué qu’il allait s’entretenir « bientôt » avec le président égyptien Abdel Fattah al-Sissi, après avoir déjà eu des conversations avec l’émir du Qatar, Cheikh Tamim ben Hamad Al-Thani, lundi, et avec le Premier ministre israélien, Benjamin Netanyahu, dimanche.
S’il s’est gardé de toute référence explicite à Donald Trump, son grand rival républicain, qui a été son prédécesseur et qui deviendra le 20 janvier son successeur, le démocrate a vivement critiqué les climatosceptiques, dont le milliardaire est un représentant.
« Ils ne croient même pas que le changement climatique est une réalité. Je pense qu’ils sortent d’un autre siècle. Ils ont tort. Ils sont dans l’erreur la plus totale. C’est la plus grande menace pour l’humanité », a assuré Joe Biden.
Il a conclu son discours en affirmant que, sous son mandat, l’Amérique avait utilisé sa « puissance » pour « rassembler des pays, pour augmenter notre sécurité et notre prospérité partagées, pour résister à l’agression, pour résoudre autant que possible les problèmes par la diplomatie et pour défendre sans relâche la démocratie, les droits civiques et humains ».
Article écrit par : Awa Sanga
Mis en ligne : 14/01/2025
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