La situation humanitaire à Goma devient critique. En seulement six jours, plus de 1 000 blessés ont été recensés, alors que les infrastructures médicales, déjà fragilisées, peinent à faire face à l’afflux de victimes. Selon Actualité.cd, la majorité des blessés sont des civils, touchés par des tirs de balles et des explosions d’artillerie lourde.
Le coordonnateur des Nations unies en RDC, Bruno Lemarquis, alerte sur un manque criant de médicaments, d’équipements et de personnel soignant, mettant en péril la prise en charge des blessés et augmentant les risques de décès. « Les hôpitaux de Goma sont dépassés. Faute de matériel chirurgical, d’antibiotiques et de poches de sang, de nombreuses interventions d’urgence sont compromises », rapporte Actualité.cd.
Pendant ce temps, à Kinshasa, le ministre français des Affaires étrangères, Jean-Noël Barrot, s’est entretenu avec Félix Tshisekedi sur la situation sécuritaire dans l’Est du pays. Objectif-infos.cd précise que le chef de l’État congolais a exprimé ses regrets après l’attaque de l’ambassade de France par des manifestants.
Tchad : fin de la présence militaire française, un tournant stratégique
Coup de tonnerre à N’Djamena. Le président tchadien Mahamat Idriss Déby Itno a ordonné le retrait des bases militaires françaises, dénonçant un accord de défense devenu, selon lui, « obsolète ».
Pour Le Journal du Tchad, cette décision marque la fin d’une ère et s’inscrit dans une volonté d’autonomie accrue du pays. Tchadvision évoque un « tournant stratégique », soulignant que le gouvernement ambitionne de renforcer ses forces militaires et de redéfinir ses partenariats internationaux. « Se défaire des anciennes dépendances militaires représente un défi immense, mais aussi une opportunité unique pour bâtir une paix durable et une société plus résiliente », analyse le média tchadien.
Expulsion d’une élève burkinabé en France : indignation et polémique
En pleine salle de classe, une collégienne burkinabé a été arrêtée par la gendarmerie française avant d’être expulsée vers la Belgique, suscitant un tollé médiatique.
Wakatsera s’indigne face à cette intervention musclée et interpelle les autorités : « Reconduite à la frontière : la France ne doit pas tomber dans les “Trumperies” ». Le site burkinabé souligne l’impact psychologique d’une telle arrestation, survenue en plein cours de français, une langue censée incarner des « valeurs universelles ».
Face aux vives réactions, la ministre française de l’Éducation a rappelé que les interventions policières en milieu scolaire étaient strictement interdites dans le cadre des procédures d’éloignement. Reste à savoir si cette expulsion relève d’une méconnaissance des règles, d’une erreur ou d’un excès de zèle. « Des investigations seront certainement menées pour établir les responsabilités », conclut Wakatsera, dénonçant une « bavure » aux conséquences humaines et symboliques lourdes.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 31/01/2025
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