Une collision tragique ayant coûté la vie à 67 personnes secoue l’Amérique, tandis que la presse tente d’en démêler les causes. Le Washington Post pointe du doigt un problème récurrent : le sous-effectif dans la tour de contrôle de l’aéroport national.
Se basant sur un rapport gouvernemental, le quotidien révèle qu’au moment du drame, seulement deux opérateurs effectuaient le travail de quatre. Une situation déjà critique, aggravée par le regroupement des postes de contrôleur d’hélicoptère et de contrôleur local.
Le Wall Street Journal rappelle que la pénurie de personnel affecte le contrôle aérien aux États-Unis depuis des années, conduisant à plusieurs accidents évités de justesse. Le journal met également en lumière les conséquences de la vague d’embauches post-pandémie, qui a vu affluer de nombreux pilotes novices, suscité des inquiétudes au sein des compagnies aériennes et remis en question les normes de sécurité.
Trump s’empare de la polémique. Face au drame, Donald Trump a délivré une analyse controversée, rapportée par le New York Times. Alors que les plongeurs de la Marine poursuivaient les recherches dans le Potomac, l’ancien président a lié l’accident à la politique de diversité du contrôle aérien. « Nous ne savons pas ce qui a provoqué ce crash, mais nous avons des opinions bien arrêtées », a-t-il affirmé, avant d’accuser l’Administration fédérale de l’aviation d’avoir abaissé ses critères de recrutement. « Nous voulons les contrôleurs aériens les plus intelligents, les plus vifs, mentalement supérieurs », a-t-il martelé.
Interrogé sur l’absence de preuves reliant cette politique au crash, Trump a rétorqué : « J’ai du bon sens, ce que beaucoup n’ont pas ». Il a par ailleurs sous-entendu que l’administration Obama pourrait avoir une part de responsabilité dans la gestion de la sécurité aérienne.
Marianne Faithfull : une icône s’éteintDans un tout autre registre, le monde de la musique est en deuil avec la disparition de Marianne Faithfull à l’âge de 78 ans. The Guardian lui rend hommage en rappelant son parcours exceptionnel : dépendante à la drogue, elle a su renaître et collaborer avec des artistes aussi variés que les Rolling Stones, Metallica ou encore le cinéaste Jean-Luc Godard.
Mick Jagger, l’un de ses anciens compagnons, a réagi avec émotion : « Marianne Faithfull a fait partie de ma vie si longtemps. C’était une merveilleuse amie, une grande chanteuse et une grande actrice. On ne l’oubliera pas. » Féministe avant l’heure, elle dénonçait les inégalités entre hommes et femmes dans la perception de la toxicomanie. « Un homme drogué, c’est glamour. Une femme, c’est une mauvaise mère », disait-elle.
Pour Libération, son parcours incarne une « vie de poème ». Figure emblématique du Swinging London, Marianne Faithfull a laissé une empreinte indélébile sur la musique, le cinéma et le théâtre, marquant de son talent et de sa singularité une époque entière.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 31/01/2025
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