Des dizaines de tombes de tirailleurs sénégalais, héros de la Seconde Guerre mondiale, ont été profanées ce jeudi 30 janvier au Tata de Chasselay, à Lyon, en France.
Ce cimetière militaire, lieu de mémoire où reposent 196 sépultures rend hommage à ces soldats morts pour la France. Les faits ont choqué l’opinion publique, d’autant plus que les murs de l’enceinte ont été recouverts de tags évoquant le « vaudou », alimentant un sentiment de profanation de la mémoire.
L’annonce de cet acte de vandalisme a provoqué une vague d’indignation, notamment parmi les responsables politiques français. Le Président Emmanuel Macron n’a pas tardé à réagir, exprimant son horreur sur X (anciennement Twitter), qualifiant l’incident de « honte et indignité ».
De son côté, la ministre déléguée chargée de la Mémoire et des anciens combattants, Patricia Miralles, a fait part de son « effroi » et de sa « stupeur ». Elle a dénoncé ce geste comme un outrage à ceux qui ont sacrifié leur vie pour la France, soulignant qu’il constitue une atteinte à une « histoire commune » fondamentale.
La Fédération africaine des tirailleurs sénégalais a également condamné fermement cet acte. Par le biais d’un communiqué, elle a appelé le gouvernement français à prendre des mesures concrètes pour protéger la mémoire de ces soldats. L’Office national des combattants et victimes de guerre a, pour sa part, porté plainte, soulignant l’ampleur de l’atteinte à l’héritage historique et aux sacrifices des tirailleurs sénégalais.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 31/01/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.





