Plus de 150 hectares de champs de cannes à sucre ont été détruits lors de violents affrontements en début de semaine entre les coupeurs de cannes de la Société Sucrière du Cameroun (SOSUCAM) et les forces de l’ordre.
Les travailleurs dénoncent des conditions de travail qu’ils jugent proches de l’esclavage, des salaires très bas et réclament une amélioration de leur situation.
Le conflit a dégénéré faute de compromis entre les employés et la société. La grève a conduit à des scènes de violence, faisant un mort parmi les travailleurs et une dizaine de blessés, dont deux policiers, selon le maire de Nkoteng, Hubert Esaïe Kanga. Des véhicules ont été endommagés, et certaines revendications des coupeurs de cannes ont été partiellement satisfaites.
Une travailleuse, sous anonymat, a exprimé son mécontentement, qualifiant le travail de “presque de l’esclavage payé”. Les images de ces violences ont suscité des réactions dans la classe politique camerounaise.
En réponse, des réunions de crise ont été organisées pour apaiser la situation. La SOSUCAM, filiale du groupe français Somdiaa, a annoncé une augmentation de la prime mensuelle et du salaire de base des ouvriers.
Article écrit par : Madeleine
Mis en ligne : 08/02/2025
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