L’alloco, plus qu’un simple plat : Une identité culturelle à valoriser - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Santé | Par Eva | Publié le 20/02/2025 04:02:00

L’alloco, plus qu’un simple plat : Une identité culturelle à valoriser

L’alloco est bien plus qu’un simple plat : il incarne un véritable pan de la culture culinaire africaine. De la Côte d’Ivoire au Cameroun, en passant par le Nigeria et le Congo, il est apprécié sous diverses appellations et déclinaisons. Pourtant, derrière son goût sucré et sa texture à la fois fondante et croustillante, se cache un débat nutritionnel et sanitaire qui ne saurait être ignoré. Loin d’être un aliment anodin, l’alloco illustre l’éternel dilemme entre plaisir gustatif et équilibre alimentaire.

D’un point de vue purement gastronomique, il est indéniable que l’alloco séduit par son goût unique et sa polyvalence. Il accompagne aussi bien un poisson braisé qu’un poulet grillé ou une sauce épicée, et sa préparation varie selon les préférences. Certains le préfèrent croustillant, d’autres fondant, mais dans tous les cas, il demeure un incontournable des cuisines de rue et des repas familiaux. En tant que symbole de convivialité et de partage, il traverse les générations et les frontières, rappelant l’importance du patrimoine culinaire dans l’identité des peuples.

Cependant, l’alloco n’est pas exempt de critiques, notamment en raison de son impact sur la santé. Riche en glucides et en matières grasses, il peut rapidement devenir un piège calorique, particulièrement lorsqu’il est frit dans des huiles de mauvaise qualité ou consommé en excès. Les risques de surpoids, de maladies cardiovasculaires et de diabète ne sont pas à négliger, comme le soulignent de nombreuses études. Le paradoxe est frappant : ce plat si réconfortant et apprécié par tous pourrait bien être un ennemi silencieux pour notre organisme.

Faut-il alors bannir l’alloco de nos assiettes ? Absolument pas. Mais il est essentiel d’adopter des alternatives plus saines pour en profiter sans culpabilité. Opter pour une cuisson au four ou dans une friteuse à air réduit significativement l’apport en matières grasses. De même, l’associer à des aliments riches en fibres et en protéines, comme des légumes ou du poisson, permet d’équilibrer le repas. Enfin, le choix des huiles utilisées joue un rôle déterminant : privilégier l’huile d’olive ou d’arachide est une option plus bénéfique pour la santé.

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Au final, l’alloco illustre à merveille la dualité entre tradition et modernité, plaisir et précaution. Il serait regrettable de le diaboliser, tout comme il serait irresponsable d’ignorer ses effets potentiels sur la santé. Comme dans tout, l’équilibre reste la clé : savourer l’alloco avec modération, en adaptant sa préparation et sa consommation, permet d’allier gourmandise et bien-être. Car après tout, la cuisine est avant tout un art du juste milieu.

Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Hadijatou Diop.
Mis en ligne : 20/02/2025

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