Le ministre de la Justice, Garde des Sceaux, Ousmane Diagne, a réaffirmé, vendredi, lors d’une séance à l’Assemblée nationale, l’ouverture prochaine d’enquêtes judiciaires pour déterminer les responsabilités liées aux manquements identifiés par la Cour des comptes dans son rapport sur les finances publiques de 2019 à mars 2024.
Répondant à une question d’actualité, le ministre a précisé que « des enquêtes seront ouvertes », promettant de « mettre en lumière l’ampleur du mal » lié aux violations des règles budgétaires et à la dissipation des deniers publics. « Nous ferons tout pour établir ces violations de manière irréfutable et engager des poursuites contre toute personne impliquée dans ces actes », a-t-il insisté.
Diagne a souligné que l’objectif principal était la récupération des sommes considérables détournées, estimant que « la justice serait inefficace si nous ne parvenons pas à récupérer ces fonds vitaux pour le pays ». Pour ce faire, il a évoqué des mécanismes de règlement, dont la médiation pénale, qui pourraient être améliorés dans ce cadre.
Le ministre a rappelé que le rapport de la Cour des comptes faisait état de violations graves des règles budgétaires et de la dissipation de fonds publics. « Des recettes ont été irrégulièrement attribuées à des exercices budgétaires antérieurs pour réduire le déficit, et des crédits importants ont été transférés à des services non spécialisés, échappant ainsi au contrôle de l’État », a précisé Ousmane Diagne.
Concernant la criminalisation des infractions financières, le ministre n’a pas exclu cette possibilité, mais a insisté sur l’importance d’établir « de manière irréfutable la responsabilité des coupables et de les poursuivre en justice ».
Article écrit par : Badara Tall.
Mis en ligne : 22/02/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.