Les tensions entre l’Algérie et la France se sont intensifiées après la visite de Gérard Larcher, président du Sénat français, au Sahara occidental, un territoire où l’Algérie soutient le Polisario contre le Maroc.
En réponse, le Conseil de la nation algérien, équivalent du Sénat, a annoncé mercredi la suspension de ses relations avec le Sénat français, y compris le protocole de coopération parlementaire signé en 2015.
Le Conseil de la nation a qualifié cette visite de « provocation » et a dénoncé un acte « inacceptable » qui remet en question la légitimité internationale et va à l’encontre des résolutions du Conseil de sécurité de l’ONU. Il a exprimé sa surprise face à la position de la France, membre permanent du Conseil de sécurité, qui devrait défendre le droit à l’autodétermination des peuples colonisés.
De son côté, le Premier ministre français, François Bayrou, a déclaré que la France demanderait à l’Algérie de revoir l’ensemble des accords bilatéraux, notamment ceux de 1968, qu’il estime non respectés
Il a ajouté que la France ne pourrait accepter de tels comportements, en particulier les refus de réadmission des ressortissants algériens, considérant cela comme une violation des accords en place. Il a insisté sur le fait que son propos n’était pas destiné à créer une escalade, mais qu’il était de la responsabilité de la France de réagir à cette situation.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 27/02/2025
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