Accord de paix ou calcul personnel : Ousmane Sonko en Guinée-Bissau - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Eva | Publié le 28/02/2025 12:02:15

Accord de paix ou calcul personnel : Ousmane Sonko en Guinée-Bissau

Dans l’actualité politique sénégalaise, un personnage fait souvent parler de lui en raison de ses prises de position audacieuses et de sa manière de sortir des cadres institutionnels : Ousmane Sonko. Sonko, figure controversée, a récemment été au centre d’une situation intrigante en Guinée-Bissau, où il a signé un accord de paix avec les rebelles du MFDC, ce qui soulève de nombreuses interrogations sur la légitimité de cette démarche et ses implications politiques.

La question principale qui se pose est la légitimité de l’action de Sonko. En tant que Premier ministre, avait-il vraiment la prérogative de signer un accord de paix au nom du Sénégal, alors que le pouvoir exécutif appartient au président Diomaye Faye ? Cette action soulève des interrogations sur la séparation des pouvoirs et la gouvernance du pays. Un accord de paix engageant l’État dans un conflit aussi complexe devrait, selon les règles de fonctionnement d’un régime présidentiel, passer par le président, et non par un acteur politique tel que Sonko.

Une autre interrogation concerne la nature même de cet accord signé à Bissau. Le MFDC, groupe rebelle avec lequel Sonko a négocié, est en conflit direct avec l’armée sénégalaise. Pourquoi, dans ce contexte, un Premier ministre agirait-il seul dans un dossier aussi sensible ? Cela soulève des doutes sur ses véritables intentions et sur la manière dont cette initiative pourrait être utilisée à des fins politiques personnelles, plutôt que pour servir l’intérêt national. Cette situation semble davantage relever de la stratégie politique dans un contexte où les tensions internes sont palpables.

L’argument des enjeux politiques extérieurs et des groupes radicaux pourrait alourdir encore le débat. Certains estiment que cette signature est une tentative pour Sonko de gérer des engagements pris avec des acteurs extérieurs, dans un contexte marqué par des luttes internes. L’accord de Bissau, plutôt que de profiter à l’État sénégalais, semble profiter à ses propres alliés politiques. Cette démarche pourrait d’ailleurs semer davantage de confusion et affaiblir les institutions du pays, en remplaçant les canaux diplomatiques formels par des actions menées dans l’ombre.

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En fin de compte, l’action de Sonko à Bissau pourrait bien avoir des répercussions majeures pour la politique sénégalaise. Il semble franchir une ligne en s’alliant à des éléments radicaux dans un contexte déjà tendu. Ce rapprochement pourrait remettre en question l’ordre politique du pays et affaiblir l’unité nationale. Si cette dynamique n’est pas maîtrisée rapidement, le pays pourrait se retrouver confronté à une crise politique qui aurait des conséquences profondes pour son avenir.

Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 28/02/2025

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3 commentaires
yule
merci prési
Le 2025-02-28 13:25:52
Rougui
C'est un manipulateur je vous dis ce monsieur
Le 2025-02-28 12:48:05
Maff
Il se croit être le président
Le 2025-02-28 10:31:01

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