Au moins douze morts et soixante-dix blessés. C’est le lourd bilan des deux explosions qui ont frappé, hier, un meeting de l’AFC/M23 à Bukavu, selon le site d’information Actualité.cd. Le président congolais, Félix Tshisekedi, a présenté ses condoléances aux familles des victimes et condamné un « acte terroriste odieux », attribuant la responsabilité à une « armée étrangère présente illégalement sur le sol congolais ». Toutefois, il n’a pas explicitement mentionné le Rwanda ni l’AFC/M23.
De son côté, l’AFC/M23 dément toute implication et accuse Kinshasa d’être à l’origine de l’attaque. Selon Actualité.cd, la nature exacte des explosions n’a pas encore été déterminée.
Le site Afrik.com revient sur le déroulé du drame : « Le meeting a soudainement viré au cauchemar. Corneille Nangaa, en veste et casquette noire, venait de descendre de la tribune, annonçant la fin de son discours. Deux minutes plus tard, une détonation retentit, semant la panique. » Dans la confusion, une seconde explosion a amplifié le chaos. « Les corps tombent, le nombre des victimes s’accumule « , rapporte le même site. Cet incident intervient dans un climat de tensions politiques, militaires et ethniques qui secouent l’est de la RDC.
Sénégal : Macky Sall brise le silence sur la gestion des finances publiques
L’ancien président sénégalais Macky Sall sort de son silence. Dans une interview accordée à Jeune Afrique, il réagit pour la première fois au rapport de la Cour des Comptes, qui dénonce une mauvaise gestion des finances publiques sous son second mandat. Il balaie ces accusations d’un revers de main, les qualifiant de « cabale politique ».
« Chaque année, la Cour des Comptes a certifié les comptes financiers de l’État du Sénégal. C’est trop facile de revenir ensuite pour affirmer que tout était faux. Tout cela est ridicule », s’insurge Macky Sall. Il regrette que « ni lui ni aucun membre de son gouvernement » n’ait été consulté pour la rédaction du rapport.
Alors que les autorités sénégalaises envisagent d’éventuelles poursuites judiciaires à son encontre, l’ancien chef d’État affirme n’avoir « peur de rien ». « Ils peuvent poursuivre s’ils veulent », lance-t-il. Désormais installé au Maroc, il assure que rien ne l’empêche de retourner au Sénégal.
Maroc : Vers une refonte du modèle élevage après l’appel à l’abstention du sacrifice de l’Aïd
L’appel du roi Mohammed VI à renoncer au sacrifice de l’Aïd a suscité des réactions contrastées au Maroc. « Les Marocains soulagés, les éleveurs inquiets », titre l’hebdomadaire TelQuel. La mesure, qui intervient dans un contexte de vie chère, soulage une partie de la population mais inquiète les professionnels du secteur.
Le journal Le Matin parle d’un « sursis stratégique », face à « une sécheresse persistante, un cheptel en recul et une flambée des prix ». Pour le quotidien marocain, il s’agit « d’une opportunité de refonder durablement le modèle ovin et son marché d’ici 2026 ». « Le Maroc est un pays d’élevage, mais son modèle extensif repose encore largement sur des pâturages naturels et une alimentation dépendante du climat », rappelle le journal.
Le Matin plaide pour une « transition vers un élevage semi-intensif et intensif » afin « d’améliorer le rendement par hectare » et de garantir une meilleure résilience face aux aléas climatiques et économiques.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 28/02/2025
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