Le président ukrainien Volodymyr Zelensky sera reçu ce vendredi par Donald Trump, quelques heures après la visite du Premier ministre britannique Keir Starmer à la Maison-Blanche. Ce dernier a profité de son entretien avec le président américain pour réaffirmer l’engagement du Royaume-Uni envers l’Ukraine et appeler Washington à « éviter tout accord qui récompense l’agresseur ».
Selon le Wall Street Journal, Donald Trump a adopté un ton plus mesuré à l’égard de Kiev, atténuant ses critiques les plus sévères. Il a notamment déclaré qu’il ne pouvait pas croire avoir un jour qualifié Volodymyr Zelensky de « dictateur ». Pour Le Soir, c’est une autre déclaration du président américain qui retient l’attention : « Soit une trêve entre l’Ukraine et la Russie sera conclue bientôt, soit elle n’aura jamais lieu. »
En Espagne, El País met en avant l’accord économique que Trump s’apprête à signer avec Zelensky. Un texte qui, selon le président américain, constituera « une garantie de sécurité » pour l’Ukraine. « Ce sera très bon pour eux sur le plan économique », a-t-il ajouté, fidèle à son habitude de multiplier les commentaires.
Au Proche-Orient, un rapport interne de l’armée israélienne, publié hier, met en lumière les défaillances majeures de Tsahal lors de l’attaque du Hamas le 7 octobre 2023. Le Jerusalem Post cite une source militaire qui résume ainsi la situation : « C’était comme si nous n’avions ni jambes ni yeux, et que nous essayions juste de savoir où courir. »
Le rapport souligne un « déni du commandement », incapable d’admettre l’ampleur de l’attaque. The Times of Israel renchérit en précisant que Tsahal a sous-estimé la menace depuis une décennie et n’a pas su réagir à l’imminence de l’attaque. L’armée aurait ainsi mis plusieurs heures à comprendre l’ampleur des pertes : 157 soldats israéliens tués en moins de cinq heures, dont une majorité dès la première heure.
Le document pointe également une « perception erronée » du Hamas et une désorganisation totale qui a ralenti la riposte israélienne. « N’ayant pas réalisé en temps réel que la division de Gaza était tombée », rapporte The Times of Israel, « l’état-major n’a pas immédiatement mesuré la gravité de l’attaque. L’enquête révèle que Tsahal n’a pas réussi à protéger les civils israéliens et n’était pas préparée à une offensive d’une telle ampleur. »
En France, Libération s’intéresse à la gestion par le Vatican de la communication autour de la santé du pape François. Hospitalisé depuis le 14 février pour une pneumonie bilatérale, le souverain pontife fait l’objet d’un suivi médical scruté par les médias et les fidèles.
Le quotidien souligne la transparence inhabituelle du Saint-Siège, avec des mises à jour biquotidiennes sur l’état du pape. Un changement amorcé dès juin 2023, lorsque son chirurgien avait tenu une conférence de presse après son opération abdominale, une première dans l’histoire de la papauté.
Cependant, les spéculations sur une possible démission reprennent de l’ampleur. Libération rappelle que l’un des rares actes signés par François durant son hospitalisation est la convocation d’un consistoire pour proclamer de nouveaux saints, sans préciser de date. Or, c’est précisément lors d’un consistoire similaire, le 11 février 2013, que Benoît XVI avait annoncé sa renonciation.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 28/02/2025
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