La « Une » des journaux internationaux du vendredi 14 mars 2025 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - International | Par Maimouna | Publié le 14/03/2025 10:03:42

La « Une » des journaux internationaux du vendredi 14 mars 2025

L’avenir d’une trêve en Ukraine semble s’assombrir après la dernière prise de position du président russe. « Un oui, mais », titrent à l’unisson Le Monde et Le Figaro, reflétant l’ambiguïté du discours de Vladimir Poutine. De son côté, le quotidien allemand Die Welt tranche avec une analyse plus sévère : « Beaucoup de mots pour dire non », une vision que partage Volodymyr Zelensky. Le président ukrainien dénonce des « conditions manipulatrices » imposées par Moscou, rendant toute avancée diplomatique illusoire.

En Suisse, Le Temps souligne que « la Russie accepte le principe d’un cessez-le-feu, mais pose des conditions qui rendent son application impossible ». Le New York Times précise que le Kremlin exige des limitations strictes pour l’Ukraine durant la trêve, notamment sur « sa capacité à mobiliser des troupes et à importer des armes », ce qui placerait Kiev en position de faiblesse si les hostilités reprenaient. Pour le Wall Street Journal, l’heure est au scepticisme : « La stratégie de paix de Trump en Ukraine est mise à l’épreuve après le refus de Poutine d’accepter un véritable cessez-le-feu ».

La situation dans la bande de Gaza continue de se dégrader. Le journal belge Le Soir dresse un constat alarmant, s’appuyant sur des témoignages recueillis à distance, la presse étrangère étant toujours interdite d’accès depuis le 7 octobre 2023. « Points de passage fermés, aide humanitaire bloquée, électricité coupée », énumère le quotidien, qui observe une atmosphère de pessimisme croissant.

Amjad Shawa, directeur du réseau des ONG palestiniennes à Gaza (PNGO), décrit une population entièrement dépendante de l’aide humanitaire, qui reste inaccessible. « Il n’y a pas d’électricité, pas d’eau courante, et nous vivons au milieu de montagnes de déchets », déplore-t-il.

Maram Faraj, une jeune Gazaouie, partage son désespoir : « C’est toujours la même misère. Pas de travail, une vie sous les tentes et des ruines partout. Il faudra des années pour tout reconstruire ». Comme beaucoup, elle envisage de quitter l’enclave. « Dès que ce sera possible, je partirai. Ici, il n’y a plus d’espoir ».

Cinq ans après le premier confinement, l’Espagne dresse le bilan de l’impact du Covid sur le monde du travail. El País rappelle que la pandémie a bouleversé nos modes de vie : « interaction sociale, consommation, mobilité, sommeil et travail », autant de domaines affectés par la crise sanitaire.

Si le télétravail a connu un essor fulgurant en 2020, passant de 4,8 % à 10,9 % des salariés espagnols, son adoption durable n’a pas été au rendez-vous. El País rappelle que beaucoup prédisaient alors une révolution irréversible. Pourtant, aujourd’hui, « la proportion de télétravailleurs diminue d’année en année ».

Le journal souligne que certaines grandes entreprises ont fait du retour au bureau une priorité, refusant désormais le travail à distance. « Une posture en phase avec la vague réactionnaire actuelle », conclut le quotidien espagnol, illustrant une tendance mondiale où le présentiel reprend le dessus sur la flexibilité.

Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 14/03/2025

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