Sagna cite l’exemple d’une condamnation à un mois de prison pour le vol de lait, de dattes et de bières dans un supermarché, et pose la question suivante : « C’est combien de mois de prison pour ceux qui ont volé des milliards ? »
Cette interrogation souligne, selon lui, une justice à deux vitesses, prompte à punir les petits délits mais hésitante à sanctionner les crimes financiers.
Le député évoque également la fuite de certains anciens gestionnaires des fonds publics, tandis que d’autres, toujours présents, tenteraient d’influencer l’opinion publique par le biais des médias et des chroniqueurs. Pour Sagna, ces manœuvres visent à échapper à la reddition des comptes, alors même que la nouvelle gouvernance promet de faire la lumière sur les pratiques passées.
Cette prise de position intervient dans un contexte où la transparence et la responsabilité dans la gestion des fonds publics sont au cœur des préoccupations citoyennes, appelant à une justice équitable et impartiale.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 16/03/2025
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