Un drame a eu lieu ce vendredi 21 mars 2025 devant le palais présidentiel à N’Djamena, où un motocycliste a été abattu par la garde présidentielle après avoir ignoré les sommations des forces de sécurité et emprunté une voie interdite. Selon la presse locale, l’homme a été tué sur le coup, et son corps a été transporté à la morgue.
Cet incident survient dans un climat de haute tension sécuritaire au Tchad, où les forces armées restent en état d’alerte constant depuis l’attaque du 8 janvier dernier.
Ce jour-là, un groupe d’assaillants, armés d’armes légères, avait tenté une offensive contre le palais présidentiel. La riposte des forces de sécurité avait été rapide et brutale, causant la mort de 20 personnes, dont 18 assaillants et deux soldats de la garde présidentielle.
Dans ce contexte tendu, la réaction des forces de sécurité à l’incident de vendredi reflète une politique de vigilance maximale, justifiée par la menace persistante de troubles et d’attaques.
La garde présidentielle, déjà sur le qui-vive depuis l’attaque de janvier, n’a laissé aucune place à l’incertitude et a agi avec une grande sévérité face à ce qu’elle a perçu comme une menace immédiate.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 23/03/2025
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