Depuis le week-end dernier, Badara Gadiaga, chroniqueur sur la TFM, fait couler beaucoup d’encre. Ses déclarations lors de l’émission Jakaarlo continuent de provoquer des vagues de réactions. Si pour certains ses propos sont jugés pertinents, pour d’autres, ils sont loin de faire l’unanimité.
Parmi les critiques, Cheikh Tidiane Youm, responsable politique au sein du Parti de l’Unité et du Rassemblement (PUR), a exprimé son mécontentement face à certains comportements observés dans le paysage médiatique sénégalais.
Sur son compte X, il a dénoncé ce qu’il considère comme des dérives des chroniqueurs, en particulier ceux qui déforment les faits et alimentent la médiocrité dans le discours public.
« Le chroniqueur doit être spécialisé dans un domaine particulier, il doit exceller dans le partage d’expertises pointues. Mais à l’ère de la médiocrité chronique, certains chroniqueurs découpent, permutent et organisent les faits selon leurs propres préoccupations. Et ce, faisant, ils créent la confusion et font la promotion de la médiocrité. Il est temps de repenser la chronique sur l’espace audiovisuel », a écrit Cheikh Tidiane Youm.
Une prise de position qui met en lumière les tensions grandissantes autour du rôle des médias et des chroniqueurs dans la formation de l’opinion publique au Sénégal. Dans un contexte où les débats sur la qualité de l’information sont de plus en plus vifs, ces échanges alimentent un débat essentiel sur l’éthique et la responsabilité des acteurs médiatiques.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 25/03/2025
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