Discréditer plutôt que gouverner : Le piège du pouvoir actuel - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Maimouna | Publié le 25/03/2025 12:03:15

Discréditer plutôt que gouverner : Le piège du pouvoir actuel

Le pouvoir actuel semble mener une guerre d’images contre l’ancien régime, cherchant à discréditer ses figures emblématiques plutôt que de se concentrer sur des réformes constructives.

Cette dynamique s’intensifie, non seulement par des attaques idéologiques, mais aussi par des manœuvres visant à ternir la réputation des anciens responsables. L’affaire du décès de Moustapha Diop, ancien ministre, illustre parfaitement cette stratégie de dénigrement.

Le décès tragique de Moustapha Diop a été récupéré politiquement, avec des insinuations malveillantes et des rumeurs sur ses circonstances. Au lieu d’honorer sa mémoire et de mener une enquête impartiale, certaines voix au sein du pouvoir actuel ont choisi de politiser sa disparition, alimentant des théories du complot et ternissant son image à des fins partisanes.

Moustapha Diop n’était pas simplement un ministre, mais une figure respectée dans la politique du pays. Son décès a provoqué une grande douleur chez ses proches et partisans. Cependant, il semble que certains aient cherché à manipuler la situation pour affaiblir l’ancien régime, en utilisant sa mort comme une occasion d’attaques ciblées contre ses collaborateurs et ses alliés.

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Cette démarche de dénigrement est dangereuse. En cherchant à s’attaquer aux figures du passé, le pouvoir actuel court le risque de semer des divisions profondes dans la société. Les luttes politiques ne doivent pas se concentrer sur des attaques personnelles, car elles peuvent nourrir une rancœur durable qui fragilise la cohésion nationale.

Le pays mérite un leadership capable de se concentrer sur les défis actuels et à venir. Les querelles idéologiques et personnelles ne doivent pas occulter les besoins urgents de la population. Il est crucial que le gouvernement actuel privilégie le dialogue et la réconciliation plutôt que de s’engager dans une guerre destructrice d’images.

Enfin, au lieu de politiser des tragédies et de poursuivre une logique de vengeance, le pouvoir devrait chercher à tourner la page du passé. En agissant avec responsabilité, le pays pourrait ainsi se concentrer sur un avenir commun, porté par des réformes profondes et un véritable progrès pour tous.

Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Madeleine Gueye.
Mis en ligne : 25/03/2025

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7 commentaires
Babacar
L’exploitation politique de la mort de Moustapha Diop est une ligne rouge à ne pas franchir. Honorer sa mémoire et respecter sa famille devraient être la priorité, pas des manœuvres partisanes !
Le 2025-03-25 09:53:17
@MADOU
Quand la politique devient une bataille de communication plutôt qu’un moteur de réformes, c’est le peuple qui en pâtit. Gouverner, c’est agir, pas seulement accuser.
Le 2025-03-25 09:52:44
Mamadou
Si chaque tragédie devient un prétexte à la manipulation politique, où va notre pays ? Les responsables doivent faire preuve de retenue et de responsabilité !
Le 2025-03-25 08:53:32
MOUSS@
S’attaquer aux figures du passé pour masquer les défis du présent, est-ce vraiment la priorité ? Le Sénégal mérite mieux que des querelles partisanes !
Le 2025-03-25 08:52:06
IBRAHIMA
Pendant que le pouvoir et l’opposition se livrent à une guerre d’images, les vrais problèmes restent sans solutions. Il est temps de se recentrer sur l’essentiel : l’avenir du pays.
Le 2025-03-25 06:11:09
Abdoulaye
Il est inquiétant de voir comment certains événements sont détournés à des fins politiques. Le respect et la transparence devraient primer sur la récupération partisane.
Le 2025-03-25 03:30:05
Ousmane
Les conflits entre régimes ne doivent pas sacrifier l’essentiel : l’unité et le progrès du pays. Il est temps de sortir de cette spirale de dénigrements.
Le 2025-03-25 01:51:39

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