Le président du Burkina Faso, Ibrahim Traoré, a récemment annoncé une réforme importante du Code des personnes et de la famille, visant à légaliser le mariage coutumier. Cette réforme marque un tournant significatif dans la reconnaissance des pratiques sociales et culturelles du pays.
En effet, elle permettra aux couples de se marier selon les rites traditionnels, religieux ou coutumiers, sans qu’ils aient l’obligation de se présenter devant l’autorité administrative, c’est-à-dire le maire, pour officialiser leur union.
Le mariage coutumier, qui est une pratique profondément enracinée dans la culture burkinabè, sera désormais reconnu légalement, ouvrant ainsi la voie à une plus grande diversité de pratiques matrimoniales dans le cadre juridique du pays. Cette décision vise à renforcer le respect et la préservation des traditions locales tout en apportant une plus grande flexibilité aux citoyens, qui pourront choisir de s’unir selon les coutumes et valeurs qui leur sont propres, tout en bénéficiant d’une légitimité juridique.
Cette réforme ne sera toutefois pas immédiatement mise en œuvre. Elle devra passer par un examen approfondi et être adoptée par l’Assemblée nationale avant que ses dispositions ne soient appliquées. Une fois validée par les législateurs, la réforme apportera des changements significatifs au système juridique, en harmonisant les pratiques culturelles et les normes légales, tout en ouvrant la voie à une meilleure prise en compte des divers modes de vie et croyances des citoyens burkinabè.
Ainsi, cette initiative s’inscrit dans une volonté de préserver et de valoriser les pratiques culturelles locales tout en modernisant le cadre législatif pour mieux répondre aux attentes d’une société en constante évolution.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 27/03/2025
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