Poursuivi pour injures, menace de mort et détention d’arme sans autorisation, G. Kâ a comparu devant le tribunal de Louga, où il a catégoriquement rejeté les accusations portées contre lui par son propre père.
Selon L’Observateur, qui relate l’affaire dans son édition du mardi 1ᵉʳ avril, le prévenu a expliqué que ses actes étaient motivés par les violences conjugales dont sa mère était victime.
« Mon père a porté plainte contre moi car il m’en veut. Je suis gêné de dire qu’il ne se comporte pas en homme responsable. Il passe tout son temps à frapper ma mère », a déclaré G. Kâ devant le tribunal de Louga.
Dans sa défense, le jeune homme a affirmé avoir agi en réaction aux souffrances infligées à sa mère, qui a dû trouver refuge chez ses parents. « Ne pouvant plus supporter son attitude, j’ai décidé de l’affronter afin qu’il sache que je ne suis plus un enfant. Je lui ai dit mes quatre vérités, mais je n’ai jamais proféré de menaces de mort à son endroit », s’est-il défendu.
Par ailleurs, une accusation de vol de bétail est venue alourdir son dossier. Là encore, G. Kâ a nié toute implication, dénonçant une cabale montée contre lui. « Lorsque j’ai été arrêté par la gendarmerie, des gens ont saisi l’occasion pour m’accuser à tort. D’ailleurs, l’un de mes accusateurs est un ami intime. Quand j’ai appris qu’il avait été victime de vol, j’ai quitté Thiès, où je travaillais, pour retourner au village et l’aider dans les recherches », a-t-il soutenu.
Faute de preuves, le tribunal de Louga finalement relaxé G. Kâ au bénéfice du doute, conclut L’Observateur.
Article écrit par : Maimouna Ngaido
Mis en ligne : 01/04/2025
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