Les Talibés, enfants envoyés dans des écoles coraniques en Afrique de l’Ouest, subissent souvent des conditions de vie dégradantes, proches de l’esclavage. Ce système, censé leur enseigner le Coran, les exploite comme main-d’œuvre et les soumet à des abus physiques et psychologiques.
Ce phénomène se cache derrière une façade religieuse, mais il est essentiel de dénoncer ces pratiques cruelles. Le principe de l’éducation coranique, qui consiste à mémoriser le Coran, est noble. Toutefois, dans de nombreuses écoles coraniques, cette éducation devient un prétexte pour exploiter les enfants.
Ils sont envoyés mendier dans les rues pour rapporter de l’argent, sont souvent mal nourris, vivent dans des conditions insalubres et sont soumis à des punitions corporelles sévères de la part de leurs maîtres. Les Talibés, contraints de mendier, sont exposés à des risques énormes, notamment la maltraitance, les accidents, les maladies et les abus sexuels. Privés de leur enfance, ils sont utilisés comme outils pour la survie de leurs maîtres.
Ce phénomène prend des proportions dramatiques, car ces enfants deviennent souvent des cibles pour des réseaux d’exploitation. Les autorités religieuses et civiles ferment souvent les yeux sur cette exploitation, invoquant la préservation des traditions. Pourtant, ces abus sont une violation manifeste des droits de l’enfant.
Les lois contre la maltraitance existent, mais leur application reste insuffisante, laissant les Talibés dans une situation de grande vulnérabilité. La responsabilité de cette maltraitance incombe à plusieurs acteurs : les autorités publiques, qui doivent renforcer la protection des enfants, les familles, qui doivent être conscientes des risques encourus, et la société civile, qui doit s’engager dans la dénonciation de ces pratiques.
Les ONG et les médias ont un rôle crucial à jouer dans cette lutte pour la protection des enfants. Il est urgent de mettre fin à cette forme d’esclavage moderne. Les Talibés méritent de grandir dans un environnement respectueux de leurs droits. Il est de notre devoir collectif de nous battre pour leur dignité, leur sécurité et leur éducation, afin qu’ils puissent avoir un avenir digne et épanouissant.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Badara.
Mis en ligne : 01/04/2025
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