Au Niger, la junte militaire a annoncé la libération de 50 personnes liées à l’ancien régime du président Mohamed Bazoum, renversé en juillet 2023.
Ces individus, qui étaient militaires, ministres ou responsables gouvernementaux, vont être libérés conformément aux recommandations des « assises nationales » de février dernier.
Lors d’une allocution à la télévision nationale, le secrétaire général du gouvernement membre de la junte militaire a révélé les noms des personnalités concernées. Parmi elles, on trouve un ancien ambassadeur et un journaliste, tous deux accusés d’avoir joué un rôle dans des tentatives de coup d’État dans les années 2010.
Le président Mohamed Bazoum, retenu avec son épouse depuis la chute de son gouvernement, reste cependant en détention, une situation qualifiée de « détention arbitraire » par l’ONU.
Mahamane Sani Issoufou, ancien ministre du Pétrole et fils de l’ex-président Mahamadou Issoufou, est également parmi les libérés, ayant pris part aux assises.
Le Niger est dirigé par un junte militaire depuis le coup d’État de juillet 2023, sous la présidence du général Abdourahamane Tiani, investi officiellement en mars 2025.
Article écrit par : Madeleine Gueye
Mis en ligne : 02/04/2025
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