Un an après son accession à la présidence, Son Excellence Bassirou Diomaye Faye a profondément marqué l’histoire du Sénégal. La date du 24 mars 2024 restera gravée comme le début d’une nouvelle ère pour le pays, marquée par un désir de rupture avec le passé et de renouvellement de l’action politique. Avec une vision claire et une détermination sans faille, il incarne l’espoir d’un Sénégal tourné vers l’avenir, résolument engagé sur la voie de la modernisation et de l’autosuffisance.
Le peuple sénégalais a accordé sa confiance à Diomaye Faye pour un changement radical, une réforme systémique du pays. Ce désir de transformation se concrétise à travers l’Agenda Nationale de Transformation Sénégal 2050, une feuille de route ambitieuse visant à faire du Sénégal une nation émergente d’ici le milieu du siècle. Le pays est désormais structuré en huit pôles économiques, une stratégie visant à équilibrer le développement sur l’ensemble du territoire et à renforcer la souveraineté économique du pays.
Dès les premières actions de son mandat, le président Faye a démontré sa volonté de tenir les promesses faites pendant la campagne électorale. L’un des objectifs principaux de son gouvernement est la lutte contre la corruption et la révision des pratiques gouvernementales. La réforme constitutionnelle en cours, visant à limiter les prérogatives présidentielles et à renforcer les institutions, constitue un pas décisif vers une démocratie plus forte et plus représentative.
Le gouvernement a également lancé des audits financiers visant à assainir les finances publiques et à mettre fin à l’impunité qui a marqué les administrations précédentes. Ces audits, loin d’être des formalités administratives, sont un gage d’un véritable changement de paradigme dans la gestion des ressources publiques.
En tant que Premier ministre, Ousmane Sonko incarne la rupture avec les pratiques anciennes. Son engagement dans la renégociation des contrats pétroliers et gaziers montre une volonté de reprendre le contrôle sur les ressources naturelles du pays. Le Sénégal veut désormais exploiter ses hydrocarbures pour le bien-être de sa population, plutôt que de céder à l’influence étrangère.
Les réformes fiscales entreprises par le gouvernement visent à alléger la pression sur les petites entreprises tout en assurant une plus grande contribution des multinationales qui, par le passé, bénéficiaient d’avantages fiscaux injustifiés. Ces réformes, associées à des mesures d’inclusion économique pour les jeunes et les entrepreneurs locaux, visent à créer une économie plus juste et équitable.
Sous la présidence d’El Malick Ndiaye, l’Assemblée nationale sénégalaise a fait un bond en avant, se modernisant et devenant un véritable acteur de la transformation. La digitalisation des travaux parlementaires permet une plus grande transparence et facilite l’accès des citoyens à l’information législative. Les avancées technologiques mises en place renforcent l’efficacité et la participation démocratique, assurant une gouvernance plus responsable et plus proche du peuple.
L’Agenda 2050 n’est pas seulement une promesse de développement économique ; il incarne une vision stratégique de long terme pour le Sénégal. L’objectif est d’en faire une nation autosuffisante, avec une économie diversifiée qui repose sur trois grands piliers : l’industrialisation, l’autosuffisance alimentaire et la transition énergétique. L’industrialisation du pays, en particulier dans les secteurs de la transformation alimentaire et des technologies, vise à réduire la dépendance aux importations et à créer des emplois locaux.
L’autosuffisance alimentaire est une priorité dans un pays historiquement dépendant des importations. Le gouvernement prévoit des investissements massifs dans l’agriculture pour améliorer la production locale et renforcer la sécurité alimentaire. Quant à la transition énergétique, le Sénégal ambitionne de devenir un leader régional en matière d’énergies renouvelables, en exploitant ses ressources solaires et éoliennes.
Les attentes du peuple sénégalais en matière de réduction du coût de la vie et de création d’emplois sont toujours présentes. Le gouvernement devra également faire face à une opposition politique parfois véhémente, qui tente de ralentir les réformes. Cependant, la détermination du président et de son équipe reste intacte.
Un an après l’investiture de Bassirou Diomaye Faye, il est évident que le Sénégal s’engage sur une voie de transformation ambitieuse. Bien que le pays soit encore confronté à des défis économiques et sociaux, l’unité nationale et l’engagement civique seront essentiels pour soutenir cette dynamique de changement. Le chemin vers un Sénégal souverain et prospère est tracé, mais il exige une vigilance continue et une gestion rigoureuse pour que les promesses se transforment en réalités durables.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Papa Aly Lo.
Mis en ligne : 03/04/2025
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