Le quotidien Sahel Tribune rend hommage à l’artiste malien avec ce titre empreint d’émotion : « Amadou s’en est allé : l’Afrique perd l’un de ses cœurs qui chantaient ». Musicien aveugle à la voix profonde, à la guitare sensible, Amadou laisse une œuvre monumentale, reflet d’un Mali lumineux, d’un amour éternel et d’un continent qui chante, même dans l’obscurité.
Pour Mali Actu, il fut « l’icône de la musique malienne », et surtout, « la moitié du duo légendaire Amadou et Mariam ». Ce tandem unique, précise le journal, « a su fusionner traditions locales et influences globales – du blues à la pop, en passant par le rock ». « Le Mali et le monde entier pleurent un génie musical, mais son héritage survivra dans ses chansons… Que son âme repose en paix ».
De son côté, Le Journal du Mali retrace son parcours : né le 24 octobre 1954 à Bamako, Amadou perd la vue à 16 ans à cause d’une cataracte congénitale. C’est en 1975, à l’Institut des jeunes aveugles de Bamako, qu’il rencontre Mariam Doumbia. Ensemble dans la vie comme sur scène, ils deviennent des ambassadeurs universels de la culture malienne.
Une séquence vidéo bouleversante, révélée par The New York Times, suscite l’indignation de la communauté internationale. Extraite du téléphone d’un ambulancier retrouvé dans une fosse commune à Gaza, aux côtés de 14 autres travailleurs humanitaires, elle remet en question la version de l’armée israélienne.
Selon le quotidien américain, « les ambulances et le camion de pompiers utilisés par les humanitaires étaient clairement identifiés et leurs feux de détresse allumés lorsqu’ils ont été visés, le 23 mars ». Pourtant, le lieutenant-colonel Nadav Shoshani, porte-parole militaire israélien, affirmait récemment que les véhicules « avançaient de manière suspecte, sans phares ni signalisation », justifiant ainsi les tirs.
La vidéo, décrit le journal, montre le convoi s’arrêtant à proximité d’une ambulance endommagée. Des secouristes en uniforme en sortent, mais rapidement, une salve de tirs éclate. La caméra vacille, les voix paniquées se font entendre – celles de travailleurs humanitaires et de soldats israéliens criant en hébreu.
Le Haut-Commissaire des Nations unies aux droits de l’Homme, Volker Türk, déclare que « ces éléments ravivent de sérieuses inquiétudes quant à la commission possible de crimes de guerre par l’armée israélienne ».
Washington-Pékin : la guerre commerciale relancée sur fond de terres rares
Nouvelle escalade dans le bras de fer sino-américain. En réponse aux droits de douane imposés par les États-Unis, Pékin frappe fort. À compter du 10 avril, les importations de produits américains seront surtaxées à hauteur de 34 %, selon le quotidien La Croix.
Libération titre de son côté : « Après l’offensive protectionniste de Donald Trump, la Chine contre-attaque ». Mais Pékin ne s’arrête pas là : elle annonce également des restrictions immédiates sur l’exportation des fameuses terres rares, ces métaux indispensables à l’industrie technologique et stratégique occidentale.
Le très officiel China Daily évoque des mesures « importantes et immédiates », citant le chercheur Bai Ming : « Il ne s’agit pas seulement de défendre les intérêts chinois, mais aussi de préserver la stabilité du commerce mondial ».
Donald Trump, fidèle à son ton provocateur, y voit le signe d’une fébrilité chinoise. « Pékin panique », lâche-t-il. La bataille économique ne fait que commencer.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 05/04/2025
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