Seydi Gassama, directeur exécutif d’Amnesty International Sénégal, a exprimé une grande inquiétude face à la vague de licenciements qui touche plusieurs employés des administrations et entreprises publiques.
Dans une déclaration rendue publique le samedi 5 avril 2025, il a mis en garde contre les conséquences dramatiques de ces pertes d’emploi sur les droits humains fondamentaux.
« Le droit au travail est un droit humain. Son absence impacte directement la réalisation d’autres droits économiques et sociaux, tels que le droit à la santé, à l’éducation, au logement et à l’alimentation », a-t-il souligné.
Pour le défenseur des droits humains, l’État joue un rôle crucial dans la création d’un environnement propice à l’emploi, bien qu’il ne puisse pas satisfaire toute la demande.
« L’État ne peut pas offrir un emploi à chaque citoyen, mais il doit mettre en place les conditions nécessaires pour que chacun en âge de travailler puisse en trouver un », a insisté M. Gassama.
Il appelle les autorités à soutenir les personnes licenciées désireuses de se réorienter vers l’entrepreneuriat. À cet égard, il recommande de les intégrer dans les dispositifs existants de soutien et de financement tels que la Délégation générale à l’Entrepreneuriat Rapide des Femmes et des Jeunes (DER/FJ), le Fonds National de Promotion de la Jeunesse (FNPJ) ou le Fonds de Garantie des Investissements Prioritaires (FONGIP).
« Il est crucial que le gouvernement facilite l’intégration des personnes licenciées dans ces programmes pour leur offrir une nouvelle chance », a-t-il conclu.
Seydi Gassama a rappelé que « la protection du droit au travail est essentielle pour garantir une société juste, équitable et prospère ».
Article écrit par : Yann Kabou
Mis en ligne : 05/04/2025
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