Il y a quelques jours, j’ai vu une vidéo d’une mariée sur TikTok, et franchement, cela m’a laissé sans voix. Cette femme, rayonnante de bonheur à l’extérieur, semblait lutter pour sa respiration à l’intérieur de son corset. Et pour cause : elle portait un corset ultra-serré, comme une quasi-restriction de ses organes vitaux. Je pouvais sentir sa douleur rien qu’en la regardant. Une taille S forcée dans un corps XL, au prix de la santé. C’était comme si, tout à coup, le confort, la liberté et la santé étaient devenus des sacrifices pour rentrer dans un moule.
Tant que la société continuera de glorifier des standards de beauté inaccessibles, certains femmes devront se sacrifier pour y correspondre. Mais jusqu’à quand faudra-t-il souffrir pour plaire ? Jusqu’à quand la recherche d’une taille de guêpe va-t-elle coûter la santé de nombreuses femmes ?
Le corset, symbole d’élégance et de féminité à travers les siècles, semble ne pas avoir évolué. Pourtant, en 2025, ne devrions-nous pas nous demander pourquoi, encore aujourd’hui, des femmes se sentent obligées de porter de telles instruments pour se conformer à des standards de beauté irréalistes ?
Quand on pense corset, on pense immédiatement à une silhouette parfaitement modelée, à une taille fine de guêpe, comme celle des mannequins dans les magazines. Mais en réalité, ces « instruments de beauté » ont un prix : l’entrave à la respiration, des douleurs abdominales, et parfois même des conséquences plus graves, comme des troubles digestifs ou circulatoires. Et pour certaines, la souffrance peut aller jusqu’à des complications de santé fatales, car un corset trop serré empêche l’expansion normale des poumons, et limite la circulation sanguine.
Le plus inquiétant dans cette situation, c’est qu’on continue de promouvoir ces pratiques, parfois sans même en être pleinement consciente. Le culte de la minceur, de la taille parfaite, est tellement ancré dans nos sociétés qu’on oublie souvent de se poser les bonnes questions : pourquoi cette quête d’un idéal physique au détriment de notre santé ? Pourquoi devons-nous nous infliger de telles souffrances pour plaire ?
Certaines femmes disent qu’elles se sentent bien avec leurs corsets, que c’est pour le look, pour la mode. Mais il y a une différence entre se sentir bien et se sentir contraint, enfermé. Il est peut-être temps de repenser ce concept de beauté : ne devrait-elle pas commencer par le confort, l’acceptation de soi et le respect de sa propre santé ?
Le mouvement vers la réévaluation des standards de beauté est déjà lancé, et c’est à nous de continuer à soutenir cette évolution. Il existe aujourd’hui des vêtements qui peuvent souligner la silhouette sans sacrifier la santé. La mode doit avant tout être synonyme de liberté et de bien-être, pas de douleur et de restriction.
Il est temps que chaque femme prenne conscience de sa valeur au-delà des diktats de la société, et comprenne qu’une taille XL ou S ne définit en rien sa beauté. La vraie beauté vient de l’intérieur, de l’estime de soi, et de la capacité à vivre en harmonie avec son corps, sans le contraindre dans des carcans de souffrance.
En fin de compte, tant qu’une femme ne sera pas morte à cause de ses histoires de corset, la société ne s’arrêtera pas. Mais peut-être que l’urgence, c’est de ne pas attendre cette tragédie pour commencer à repenser ce que signifie réellement « être belle ». La santé avant tout, et la liberté de choisir ce qui nous fait nous sentir bien. C’est ainsi que nous pourrons réellement briser les chaînes du corset et de la société de consommation qui impose des normes insoutenables.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Victorine Marie.
Mis en ligne : 08/04/2025
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