Le 4 janvier 2014 ne fut pas un simple jour de plus dans le calendrier politique sénégalais. Il marque l’émergence d’un mouvement qui allait profondément transformer le paysage démocratique du pays : le PASTEF – Les Patriotes africains. Né dans un contexte de résignation politique et de désillusion citoyenne, ce parti a su incarner les aspirations d’un peuple en quête de justice, de souveraineté et de dignité.
Pendant onze années, le PASTEF a mené une lutte opiniâtre, souvent dans l’adversité, avec pour boussole les valeurs fondamentales de travail, d’éthique et de fraternité. Sous la houlette d’Ousmane Sonko, figure emblématique de cette révolution citoyenne, le parti a su mobiliser des pans entiers de la population, des jeunes aux femmes, en passant par les travailleurs et les exclus du système, pour faire entendre une voix jusque-là marginalisée : celle du peuple.
Ce qui distingue profondément le PASTEF, c’est sa capacité à allier parole et action. À une époque où la politique se réduit trop souvent à des discours creux et des promesses non tenues, ce mouvement a choisi la voie du combat réel contre les injustices sociales, la corruption et les dérives néocoloniales. Ce choix n’a pas été sans conséquence : arrestations, intimidations, persécutions… Les obstacles n’ont cessé de jalonner leur route. Mais jamais l’idéal n’a vacillé.
Les neuf derniers mois de ce parcours sont, à eux seuls, une leçon de courage politique. Loin de s’essouffler après son accession au pouvoir, le mouvement a redoublé d’efforts pour incarner son programme. Face à l’urgence des défis, il n’a pas fui ses responsabilités. Il a plutôt démontré que gouverner, ce n’est pas trahir ses principes, mais les concrétiser. Les réformes entreprises, les messages de vérité et les actes forts posés témoignent de cette volonté sincère de redonner au mot « politique » sa noblesse.
Mais le PASTEF est plus qu’un appareil partisan. Il est devenu, au fil du temps, une école de citoyenneté. Il éduque, il éveille, il responsabilise. Il rappelle que la démocratie n’est pas un don mais une conquête ; que le patriotisme n’est pas une posture, mais un engagement quotidien. En ce sens, ces onze années depuis sa création ne sont pas une simple commémoration. C’est une interpellation : que chacun, à son niveau, prenne sa part dans l’édification du Sénégal de demain.
Car oui, les grandes transformations naissent toujours des convictions les plus profondes. Le PASTEF l’a prouvé. Il reste maintenant à écrire la suite, ensemble, avec la même ardeur, la même fidélité aux idéaux, et surtout, la même foi en l’avenir de ce pays qui ne demande qu’à briller.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Ibrahima Thiam.
Mis en ligne : 10/04/2025
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