En Côte d’Ivoire, le quotidien d’État Fraternité Matin annonce que « les enseignants décident la reprise des cours dès ce vendredi ». Cette décision fait suite, selon le journal, à « des échanges fructueux avec les autorités gouvernementales autour de leur principale revendication : l’octroi d’une prime d’incitation au personnel du secteur éducation-formation ».
Toutefois, la crise n’est pas totalement résolue. Fraternité Matin précise que « les enseignants ont posé des conditions pour un climat social apaisé, notamment la libération de leurs camarades interpellés et condamnés lors des mouvements de grève d’octobre 2024 ».
De son côté, Koaci confirme la suspension du mouvement de grève, en soulignant que, selon les syndicats, « la mobilisation a dépassé les 80 % » en début de semaine. Le média en ligne ajoute que « la décision de suspendre le mouvement » est le résultat « d’une série de rencontres parfois houleuses avec les ministères concernés ». Toutefois, les négociations restent ouvertes, notamment en ce qui concerne « l’établissement d’un calendrier pour l’attribution de la prime d’incitation ».
À la veille de la présidentielle au Gabon, l’Agence Gabonaise de Presse annonce que « des observateurs internationaux seront présents en grand nombre », sans pour autant préciser leur nombre exact. Elle indique cependant que 900 observateurs issus de la société civile nationale participeront à la surveillance du scrutin, une première depuis une quinzaine d’années.
Afrik.com est allé à la rencontre des habitants de Libreville, où « l’effervescence électorale se conjugue avec vigilance diplomatique ». Le site rapporte la présence de nombreuses missions d’observation, notamment celles du Commonwealth, de l’Union africaine, de l’Organisation internationale de la Francophonie, ainsi que d’ONG locales comme le Redhac (Réseau des défenseurs des droits humains en Afrique Centrale).
Si les autorités promettent « des élections libres et transparentes », certains citoyens interrogés par Afrik.com demeurent sceptiques, pointant « la présence persistante de figures de l’ancien régime Bongo ».
Au Mali, l’arrestation d’Alfousseyni Togo, directeur de publication de Le Canard de la Venise, alimente les inquiétudes sur la liberté de la presse. Selon Afrique Soir, le journaliste a été placé en détention provisoire à Bamako. Il est accusé « d’atteinte au crédit de la justice, de trouble à l’ordre public et de diffamation ».
Ces accusations font suite à la publication d’un article intitulé : « La justice malienne ou le mal du siècle, la bourde du ministre Mamoudou Kassogué », dans lequel il critiquait les propos du ministre sur l’indice de confiance des Maliens envers leur justice.
Pour Afrique sur 7, cette arrestation s’inscrit « dans un contexte de restrictions croissantes imposées à la presse ». Depuis les coups d’État de 2020 et 2021, rappelle le média, « le Mali est dirigé par une junte militaire qui a mis en place des mesures répressives ciblant les médias ». Plusieurs organes de presse, notamment étrangers, ont vu leur accès restreint ou suspendu. Des journalistes et autres voix critiques ont été réduits au silence, voire emprisonnés.
En République démocratique du Congo, Média Afrique News révèle qu’« une cinquantaine d’hippopotames ont été retrouvés morts ces derniers jours dans le parc national des Virunga ». L’origine de ces décès serait vraisemblablement une épidémie d’anthrax, également appelée maladie du charbon.
Selon le média, « tout porte à croire qu’il s’agit d’une infection bactérienne aiguë », connue pour être souvent mortelle. Elle peut affecter de nombreux mammifères, notamment les animaux sauvages tels que les hippopotames, mais aussi le bétail… et parfois même les humains.
Article écrit par : Jean Lazare Ndiaye.
Mis en ligne : 11/04/2025
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