Dimanche, l’hôpital Baptiste Al-Ahli, l’un des derniers établissements médicaux encore fonctionnels dans la bande de Gaza, a été frappé par un raid de l’armée israélienne, contraignant sa fermeture immédiate. Situé dans le quartier de Zeitoun, à Gaza-ville, l’hôpital a été touché par deux missiles, selon un journaliste de l’agence Anadolu présent sur place.
Le bâtiment d’accueil principal a été sévèrement endommagé, provoquant des incendies et des destructions majeures dans les services essentiels, notamment les urgences, le laboratoire et la pharmacie. Des images déchirantes montrent le personnel médical impuissant, contraint de fuir les lieux tout en tentant de sauver le matériel encore utilisable.
Pour plus d’un million de Palestiniens vivant dans le nord et le centre de Gaza, la perte de cet hôpital représente un drame sanitaire absolu. Depuis octobre 2023, de nombreuses structures hospitalières ont été détruites ou mises hors service, et Al-Ahli faisait partie des rares refuges encore accessibles pour les blessés, malades et déplacés.
Le Bureau des médias du gouvernement à Gaza a dénoncé dans un communiqué un « nouveau crime de guerre horrible », rappelant que l’hôpital accueillait patients, civils blessés et personnel médical. Le texte fait aussi référence à la tragédie du 17 octobre 2023, où une autre attaque contre le même hôpital avait causé 471 morts et des centaines de blessés.
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 13/04/2025
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