Je suis une jeune femme de 28 ans, orpheline de père et de mère. J’ai perdu mes parents très jeune, aux alentours de 6 ou 7 ans. Depuis, la vie n’a vraiment pas été facile.
C’est une tante du côté maternel qui m’a recueillie. Elle n’était pas riche, mais elle a toujours fait de son mieux pour prendre soin de moi, en plus de ses propres enfants. Elle n’était pas parfaite, bien sûr, mais c’est la seule qui ne m’a jamais abandonnée. Je me souviens encore d’un jour, j’avais environ 10 ans, une autre tante m’a dit froidement que si cette femme qui s’occupait de moi venait à mourir, je serais complètement seule au monde, car personne d’autre ne ferait quoi que ce soit pour moi. Ce jour-là, j’ai beaucoup pleuré. J’ai demandé à ma maman pourquoi elle n’était pas partie avec moi. Dans ma tête, cette tante-là est devenue comme ma vraie mère.
À l’adolescence, vers mes 14 ou 15 ans, j’ai rencontré un garçon et je suis tombée enceinte. C’est à ce moment-là que mon véritable cauchemar a commencé : insultes, humiliations, maltraitances… Tout le monde m’a tournée le dos, sauf ma mère adoptive, qui, malheureusement, n’avait pas non plus les moyens de m’aider.
Un jour, alors que ma fille avait deux ans, elle est tombée gravement malade. Je n’avais sur moi que 500 francs. J’ai pris cet argent et je suis allée avec elle à l’église. Je l’ai déposée au pied de la croix du Christ, en disant : « Guéris-la ou reprends-la avec toi. Et prends-moi juste après, parce que je suis à bout. » Je pleurais toutes les larmes de mon corps. J’avais fait une erreur, certes, mais elles aussi n’étaient pas irréprochables. Elles avaient fait vivre l’enfer à ma mère biologique, alors qu’elle s’était toujours occupée d’elles, qu’elle les avait aidées. Certaines avaient même pratiqué plusieurs avortements. Je priais en pleurant quand un homme s’est approché, m’a tendu la main, a emmené ma fille à l’hôpital et a payé tous les frais. Je ne l’ai jamais revu depuis ce jour.
Plus tard, j’ai appris que mes parents avaient laissé une importante somme d’argent sur des comptes à mon nom. Pourtant, mes tantes s’étaient servies dans ces fonds pendant que je vivais dans une misère indescriptible. Prise d’un élan de colère, je me suis rendue chez l’une d’elles et, en larmes, je lui ai dit : « Tantie, qu’est-ce que je vous ai fait ? Qu’est-ce que mes parents vous ont fait ? Ma maman vous a aidées quand elle était en vie, et voilà comment vous me traitez ? Si elle n’avait rien fait pour vous, alors qu’il ne se passe rien. Mais si elle vous a tendu la main, que Dieu seul soit juge entre vous et moi. C’est vrai, je n’ai plus de parents, je n’ai rien. Mais Dieu est le père des orphelins, et Il fera justice. »
Les années ont passé, et aujourd’hui, ma vie s’est stabilisée. J’ai un travail, je suis indépendante. Le plus surprenant, c’est qu’à partir du jour où je leur ai parlé, les choses ont commencé à aller mal pour mes tantes. Elles sont revenues vers moi pour me demander pardon. Je leur ai répondu que si j’avais gardé quelque chose contre elles, Dieu ne m’aurait pas bénie comme Il l’a fait. Cela fait longtemps que je leur ai pardonné.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 13/04/2025
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