L’accalmie, pourtant attendue après plusieurs mois de frictions, n’aura été que de courte durée entre la France et l’Algérie. La diplomatie franco-algérienne s’enflamme à nouveau, Alger annonçant l’expulsion de 12 fonctionnaires français dans les 48 heures. Cette décision marque un nouvel épisode dans les relations tendues entre les deux pays.
Le point de rupture ? L’arrestation en France de trois ressortissants algériens, dont un employé des consulats d’Algérie, accusés de divers délits graves, tels que l’enlèvement et la séquestration d’un influenceur algérien.
L’incident a été qualifié d’« inacceptable » par les autorités algériennes, qui dénoncent une grave atteinte à leur souveraineté. En réponse, Alger avertit que cette affaire aura des répercussions notables sur les relations diplomatiques avec la France.
Cette décision survient à peine une semaine après la visite du ministre français des Affaires étrangères à Alger, un déplacement destiné à apaiser les tensions entre les deux nations et à amorcer une reprise des échanges. Cependant, les tensions sous-jacentes demeurent palpables, alimentées par des sujets épineux tels que le statut du Sahara occidental et l’incident de novembre dernier, où l’écrivain algérien Boualem Sansal avait été interpellé à son arrivée à Alger.
Ce nouvel affront semble relancer un cycle de tensions diplomatiques, bien que la France et l’Algérie aient tenté, ces derniers mois, de redorer leurs relations. À travers cet acte, Alger envoie un signal fort, prouvant que les différends ne sont pas encore résolus.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 14/04/2025
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