Il fut un temps pas si lointain où le nom de Ndeye Khady Ndiaye, ex-patronne de Adji Sarr s’écrivait en lettres de résistance. Dans une période où le mensonge gouvernait et où les puissants étouffaient la vérité à coups de manipulation et d’intimidation, elle a choisi la voie la plus difficile : celle de l’intégrité. Là où tant d’autres ont flanché pour quelques billets ou un semblant de tranquillité, elle a tenu bon. Elle a dit NON. Non à l’humiliation. Non à la compromission. Non à la trahison.
Ce NON, elle l’a payé. Chèrement. Isolement. Prison. Calomnies. Et pourtant, jamais elle n’a vacillé.
Et nous, patriotes, nous avons répondu présents. Car sa résistance était la nôtre. Car son combat s’inscrivait dans celui, plus large, d’un peuple debout face à un système corrompu. À l’époque, elle incarnait une figure de courage, un symbole vivant de la dignité féminine face à l’injustice d’État. Une femme debout, qui a inspiré une nation à se relever.
Aujourd’hui, certains de ses mots, prononcés lors d’un live, dérangent, blessent, choquent. Soit. Mais osons poser la vraie question : a-t-on le droit d’effacer des années de loyauté, de combat, de douleur, pour quelques maladresses verbales ? Avons-nous si peu de mémoire ? Avons-nous perdu cette boussole morale qui nous rappelle que l’humain est faillible, et que le militant ne cesse jamais d’être humain ?
Ceux qui l’ont abandonnée aujourd’hui oublient trop vite que sans elle, sans d’autres comme elle, certaines vérités seraient restées enterrées. Oui, elle a trébuché. Mais souvenons-nous que même les plus grands tombent. Et dans une société militante, ce n’est pas le lynchage public qui fait avancer la cause, mais la main tendue, la parole juste, la correction fraternelle.
Ndeye Khady Ndiaye, ex-patronne de Adji Sarr, n’est pas une déesse à vénérer, ni une paria à crucifier. Elle est une sœur d’armes. Et ce moment est un test, non pas pour elle, mais pour nous. Sommes-nous capables de rester fidèles à nos principes même quand les vents changent ? Ou sommes-nous de ceux qui applaudissent sous les projecteurs et abandonnent dès que l’ombre tombe ?
Le patriotisme véritable, c’est savoir rester solide dans la tempête. C’est défendre les nôtres, même lorsqu’ils fléchissent. C’est construire, ensemble, au-delà des erreurs. Car ce combat n’était pas un spectacle d’ego. Ce combat était, et reste, une quête de justice et de dignité.
Ndeye Khady Ndiaye, ex-patronne de Adji Sarr, a marché avec nous. Ne la laissons pas seule aujourd’hui.
Debout, encore. Debout, toujours.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Michel Ndour.
Mis en ligne : 16/04/2025
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