Certaines vérités dérangent, mais qu’il faut dire. La série « Bété Bété » n’est pas qu’un simple divertissement. C’est un miroir. Un miroir brut, sans filtre, qui nous tend le reflet d’une société où l’ambition dévore la loyauté, où les intérêts personnels piétinent les valeurs familiales. Une fois le trône acquis, le masque tombe. Et ceux qui jouaient les victimes deviennent parfois les plus cruels des bourreaux.
Prenez Daba Thiam. Son parcours est la parfaite illustration de ce que le pouvoir et l’aveuglement amoureux peuvent produire. Elle a tout toléré, tout accepté pour être avec Alkaly : les insultes, les humiliations, les trahisons. Elle a même osé défier ses propres parents, piétiné l’autorité paternelle, au nom d’un homme qui l’a laissée s’effondrer quand elle avait besoin de lui. Un homme qui, soyons clairs, n’a jamais eu l’intention de l’épouser, et qui ne l’a fait que sous la pression de Diouma. Faut-il vraiment s’étonner qu’aujourd’hui elle paie le prix fort ? Non. Daba récolte les fruits amers d’une décision prise contre tout bon sens.
Et que dire de Ramata ? Douce, discrète, presque effacée avant le mariage… Une fois la bague au doigt, c’est une autre femme qui surgit. Opportunisme ou révélation ? Peu importe. Le résultat est là : les promesses de solidarité s’évaporent dès que le confort est acquis.
Oumou Khairy, elle aussi, n’échappe pas à cette logique. Proche de Dieynaba Tall avant son union avec Makhou, elle a subitement coupé les ponts après le mariage. Parce que dans ce monde, les alliances ne durent que tant qu’elles servent.
Mais au milieu de cette jungle d’hypocrisie, un homme se distingue. Incompris, critiqué, souvent moqué : Ndiaga Thiam. Oui, il n’est pas parfait. Oui, il a ses défauts. Mais lui, au moins, ne trahit pas. Il reste fidèle à ses principes, à sa famille, et surtout à Diouma – même quand elle le manipule, même quand elle le prend en otage émotionnel. Car Diouma, derrière ses larmes et ses airs fragiles, est une stratège redoutable. Elle joue avec la faiblesse de son père comme on joue avec une corde usée. Et sa mère ? Elle ne vaut guère mieux. Leur comportement depuis le mariage est une trahison pure et simple. Elles ont tourné le dos à celui qui leur a tout donné.
Il est temps de le dire haut et fort : Ndiaga Thiam est le seul personnage intègre de cette série. Dignité, loyauté, sens du devoir. C’est lui le pilier. C’est lui le roc. Et c’est lui que l’on maltraite, que l’on isole, que l’on fait souffrir.
La la série « Bété Bété », c’est le théâtre des apparences. Mais c’est surtout une leçon de vie : dans ce monde, certains se battent pour l’honneur, pendant que d’autres vendent leur âme pour une place à table.
Et au final, qui mérite notre respect ? Ceux qui grimpent en trahissant, ou celui qui tombe debout, sans jamais renier ce qu’il est ?
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Mounass
Mis en ligne : 18/04/2025
—
La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.