Il y a des moments qui marquent un tournant. Ce lundi à l’Assemblée nationale en était un. Face aux députés, Ousmane Sonko n’a pas simplement répondu à des questions : il a incarné une nouvelle ère politique. Une ère de vérité, de courage, et de responsabilité. Une ère où la fonction de Premier ministre n’est plus une sinécure ou un poste de parade, mais un poste de combat.
Car oui, ce que nous avons vu, c’est un chef de gouvernement debout, digne, et droit dans ses bottes. Un homme qui n’esquive rien, qui assume tout. Un homme qui ne parle pas en langue de bois, mais en langue du peuple. Et cela change tout.
Ousmane Sonko a fait face, sans détour, sans arrogance. Il a répondu, expliqué, défendu ses ministres et ses choix avec une maîtrise qui a déstabilisé plus d’un opposant. Ce n’est plus de la communication : c’est une ligne claire, une vision cohérente, un cap assumé. Et cela faisait longtemps qu’on n’avait pas vu cela à la tête de l’exécutif.
Mais plus encore que les mots, ce sont les engagements qui comptent. Et là aussi, Sonko frappe juste. Quand il déclare la guerre aux dérives dans la presse, ce n’est pas pour museler : c’est pour libérer. Libérer l’information du poison de l’insulte, du sensationnalisme toxique, des manipulations érigées en système. Ce n’est pas un combat contre les journalistes. C’est un combat pour une presse digne, responsable, respectueuse du débat démocratique.
Sur la justice aussi, Ousmane Sonko avance avec force. La reddition des comptes ne sera pas un slogan. Elle devient un impératif. Fini les combines, les passe-droits, les immunités de caste. Ce qu’il propose, c’est un retour au fondement même de notre République : l’égalité devant la loi. Et cela, personne ne peut le tourner en dérision.
Ce que j’ai vu, ce que j’ai entendu, ce que j’ai ressenti, c’est un homme d’État. Un vrai. Pas un technocrate froid. Pas un politicien calculateur. Un homme avec une vision, une colonne vertébrale et, surtout, une fidélité sans faille à la volonté populaire.
Alors bien sûr, cela dérange. Bien sûr, cela crispe. Parce qu’un Premier ministre qui parle vrai, qui agit vite et qui refuse les compromissions, ça bouscule les vieilles habitudes. Mais c’est exactement ce dont le Sénégal a besoin.
Ousmane Sonko n’est pas là pour faire plaisir. Il est là pour changer les choses. Et face à un système fatigué, il incarne l’audace, la sincérité, et la volonté populaire. Plus qu’un souffle, c’est un signal fort : les temps ont changé, et le pouvoir appartient désormais à ceux qui osent dire non à l’injustice, au mensonge et à l’impunité.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Emmanuel Ndour.
Mis en ligne : 18/04/2025
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