Mamadou Lamine Diallo tire sur Macky Sall : Gestion du Fonds Covid-19 - Notre Continent
> NOTRE CONTINENT > - Politique | Par Emmanuel | Publié le 20/04/2025 04:04:20

Mamadou Lamine Diallo tire sur Macky Sall : Gestion du Fonds Covid-19

Le rapport explosif de la Cour des comptes sur la gestion du fonds Force Covid-19 continue de susciter des réactions politiques de poids. Cette fois, c’est Mamadou Lamine Diallo, président du mouvement Tekki et ancien candidat à la présidentielle de 2024, qui est monté au créneau. Dans une publication sur son compte X (anciennement Twitter), relayée par nos confrères, le député n’a pas mâché ses mots à l’encontre de l’ancien régime.

Rappelant que le rapport en question a été produit en 2022, alors que Macky Sall était encore au pouvoir, Mamadou Lamine Diallo souligne qu’aucune contestation sérieuse ne peut être opposée aux conclusions de la Cour. « Ce rapport […] ne peut souffrir de contestation. Il a été élaboré en 2022 sous le régime du Président Macky Sall. Le nouveau régime du Président Diomaye et du Premier ministre Sonko n’a fait que transmettre le dossier à la justice, ce que Macky Sall avait refusé de faire », dénonce-t-il.

Le ton est grave, voire accusateur. L’ancien candidat ne cache pas son indignation face à ce qu’il qualifie de détournements massifs opérés en pleine crise sanitaire mondiale : « Quel cynisme ! », s’exclame-t-il. Pour lui, les révélations de la Cour des comptes dévoilent non seulement une gestion opaque, mais surtout une légèreté inacceptable dans l’usage de fonds censés soulager les populations.

Mais Mamadou Lamine Diallo ne s’arrête pas là. Il avertit que le nombre de ministres impliqués dans cette affaire pourrait grimper dans les semaines à venir, rendant inévitable le débat sur la responsabilité politique de Macky Sall et de son parti, l’Alliance pour la République (APR). « On y est, en vraie grandeur », lance-t-il, rappelant ses mises en garde passées sur ce qu’il considérait comme des dérives prédatrices.

Article Similaire

Enfin, le député rappelle que le pouvoir d’alors avait supprimé le poste de Premier ministre, centralisant ainsi toutes les décisions autour du président. Une manœuvre qu’il n’a cessé de dénoncer. « J’avais proposé d’activer la commission des délégations, ils ont refusé », regrette-t-il.

Article écrit par : Fatoumata Diop
Mis en ligne : 20/04/2025

La plateforme NOTRECONTINENT.COM permet à tous de diffuser gratuitement et librement les informations et opinions provenant des citoyens. Les particuliers, associations, ONG ou professionnels peuvent créer un compte et publier leurs articles Cliquez-ici.


Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Réagir à cet article

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée. Les champs obligatoires sont indiqués avec *

0 commentaires

Copyright © 2023 www.notrecontinent.com

To Top