Je m’appelle Anita, j’ai 36 ans et je suis mère de trois enfants. J’ai longtemps été mariée à un homme que je considère encore aujourd’hui comme bon et merveilleux. Appelons-le François. Il a actuellement 40 ans.
Nous nous sommes mariés lorsque j’avais 24 ans. À l’époque, c’était l’amour parfait. François travaillait dans une entreprise locale, avec un bon salaire. Notre foyer tournait bien, nous ne manquions presque de rien.
Je viens d’une famille où les femmes ne travaillent pas. Être femme au foyer est une norme, et c’est à l’homme d’assumer toutes les charges. François avait pourtant tenté de me convaincre de chercher un emploi, mais j’ai toujours refusé, pensant que c’était à lui seul de subvenir aux besoins de notre famille.
Mais les choses ont basculé. Son entreprise a fermé ses portes, et il s’est retrouvé sans emploi. Ce fut le début d’une période extrêmement difficile. On a commencé à vivre dans la précarité. Il devenait irritable, surtout quand je lui demandais de l’argent pour mes besoins personnels. Il me rappelait qu’il avait essayé de m’aider à trouver un emploi, mais que j’avais refusé. Il me disait que désormais, c’était à moi de prendre le relais.
Je refusais de l’entendre. La situation empirait, et un jour, il m’a demandé de partir au village chez sa mère, le temps qu’il puisse se relever. J’ai refusé, mais après plusieurs insistances, je suis finalement partie… chez ma propre mère.
Pendant mon séjour, il continuait à m’appeler, à prendre des nouvelles, me disant qu’il travaillait aux champs pour subvenir aux besoins de la famille.
Trois mois après mon départ, j’ai rencontré un autre homme. Il était beau, avait les moyens, et m’a rapidement séduite. J’ai craqué. Nous avons entamé une relation passionnée. Il m’offrait des cadeaux, prenait soin de moi, m’a même offert un iPhone 14. Il parlait de mariage, mais précisait qu’il ne pourrait pas accueillir mes enfants.
Un an après mon retour chez ma mère, j’ai pris une décision radicale : je suis retournée chez François, j’y ai laissé les enfants et une lettre… demandant le divorce.
J’ai alors épousé cet homme. Mais la désillusion fut totale. Ce mariage a duré quatre ans, marqués par la violence, les infidélités et les abus. Il me battait, fumait sans arrêt et faisait venir d’autres femmes sous mes yeux. Le point de rupture a été le jour où il m’a frappée au point que je perde connaissance. J’ai frôlé la mort. À mon réveil, je suis rentrée chez ma mère. Nous n’avons jamais eu d’enfant ensemble.
Quelque temps plus tard, j’ai appris que François avait réussi sa vie. Il est revenu au village avec une deuxième voiture. On dit de lui qu’il est désormais un homme d’affaires en ville.
J’ai tenté de le recontacter. Je lui ai écrit pour lui demander pardon et lui dire que je voulais revenir. Il m’a répondu avec des insultes cinglantes. Il a déménagé, et je ne sais même plus où le trouver. Mais je pense à lui tous les jours. Il me manque, tout comme mes enfants.
Je reconnais aujourd’hui mes erreurs. Je l’ai quitté à un moment où il avait le plus besoin de moi. Mais l’erreur est humaine. Je ne cherche pas d’excuse. Je veux juste qu’il me pardonne et m’accorde une seconde chance.
J’aimerai savoir comment je peux faire pour retourner dans mon foyer.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 01/05/2025
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