Il y a des moments dans l’histoire où une nation doit cesser de tendre la main et commencer à serrer le poing. À force de négociations stériles, de conférences interminables et d’appels hypocrites à la communauté internationale, nous avons perdu de vue l’essentiel : notre survie.
À ceux qui tremblent encore à l’idée de sanctions, à ceux qui se drapent dans les grands principes des droits de l’homme sans lever le petit doigt pour protéger leur peuple, rappelons ceci : aucun peuple ne sauve sa patrie sans bousculer l’ordre établi. Donald Trump a été brutalement clair : « Celui qui sauve son pays ne viole aucune loi. » Que cela nous plaise ou non, cette phrase de Donald Trump a le mérite de dire tout haut ce que d’autres murmurent tout bas.
Nous devons sortir de cette torpeur. Le monde ne viendra pas nous sauver. Et pendant que nous hésitons, tergiversons, mourons diplomatiquement, nos ennemis gagnent du terrain. Il est temps d’agir. De manière forte. De manière urgente.
À quoi servent des parlementaires, des ministres, pendant que des soldats meurent faute de munitions ou de motivation ? Réaffectons leurs salaires aux militaires. Qu’ils renoncent à leurs privilèges, qu’ils montrent enfin qu’ils servent la nation, et non leur carrière.
Nous avons besoin d’une armée forte, massive, motivée. Augmentons les effectifs, améliorons les soldes. Et pourquoi ne pas permettre aux détenus de retrouver leur dignité par le combat, en échange de leur liberté ? Cela aussi, c’est de la réinsertion.
Chaque ministère possède des hectares de terres inoccupées, chaque entreprise publique détient des domaines inexploités. Qu’attend-on pour les transformer en logements pour nos soldats ? L’armée doit vivre dans la dignité pour défendre avec fierté.
Assez de passivité. Ripostons. Occupons. Défendons. Ne laissons plus l’ennemi dicter le tempo. L’offensive est un droit légitime quand l’existence même d’un peuple est en jeu. On ne discute pas avec ceux qui veulent nous détruire.
Les chefs coutumiers, les leaders religieux, les notables : tous doivent se lever. Leur silence est une complicité. S’ils ont encore un brin d’autorité, qu’ils l’utilisent non pour calmer les esprits, mais pour mobiliser les consciences.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Paul Diatta.
Mis en ligne : 02/05/2025
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