Parmi les plus grandes supercheries footballistiques de l’ère moderne, Javier Pastore tient une place de choix. Annoncé comme un meneur élégant, un prodige du ballon capable d’enchanter les foules, l’Argentin n’aura finalement été qu’un mirage beau à regarder, certes, mais sans consistance réelle.
Son passage au Paris Saint-Germain, censé marquer l’avènement d’un joueur de classe mondiale, n’a été qu’une longue suite d’intermittences, de promesses non tenues et de déceptions maquillées sous des roulettes inutiles.
Quand il débarque au PSG en 2011 pour près de 42 millions d’euros, Javier Pastore incarne l’ambition naissante du Qatar. C’est la première grosse recrue de cette nouvelle ère. Mais ce statut de pierre angulaire va vite devenir un poids. Au lieu d’être un leader, Javier Pastore s’impose comme un joueur d’appoint, doué mais fuyant, élégant mais jamais décisif dans la durée. Son style nonchalant, que certains ont trop vite confondu avec du génie, a souvent été une excuse à son manque d’impact dans les matchs à enjeu.
Javier Pastore est devenu le chouchou de ceux qui confondent football et ballet. Il n’a jamais su être constant, jamais su prendre ses responsabilités dans les grands rendez-vous. Quand le PSG avait besoin d’un patron technique, c’est Verratti qui a émergé, pas lui. Quand l’équipe tremblait, Javier Pastore disparaissait. À force de glorifier ses talonnades sans lendemain, on a oublié que le football professionnel, ce n’est pas un cirque. C’est de la sueur, des efforts, de la régularité. Tout ce que Pastore n’a jamais su offrir.
Sa carrière post-PSG est l’aveu d’un immense échec. À Rome, puis à Elche, il est devenu un fantôme. Miné par des blessures, oui, mais surtout par une incapacité chronique à se réinventer ou à se battre. À 35 ans, on ne retient de lui que quelques éclairs techniques, jamais une saison pleine. Ni ballon d’or, ni top 10 UEFA, ni capitaine, ni sauveur : Pastore restera une parenthèse hype, un joueur de compilations YouTube, pas de trophées majeurs ni de respect durable.
Le football ne manque pas de joueurs frustrants, mais peu auront autant abusé de l’indulgence collective. Javier Pastore a été survendu, surprotégé, et au final, il n’a jamais été à la hauteur des attentes. Un joueur qui aura brillé comme une étoile filante, sans jamais allumer le feu qu’on lui promettait.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Tapha Dianka.
Mis en ligne : 03/05/2025
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