Dans un Sénégal en pleine reconstruction démocratique, alors que le peuple a clairement exprimé sa volonté de rupture en plébiscitant un nouveau régime tourné vers la justice, la transparence et la souveraineté, l’opposition se ridiculise en tentant de réhabiliter un passé politique que les citoyens ont fermement rejeté.
Comment peut-on, en toute conscience, soutenir la réhabilitation de l’ancien Benno Bokk Yakaar, symbole d’un système usé, miné par le clientélisme, les manipulations judiciaires et les atteintes aux libertés fondamentales ? L’APR et le PDS, alliés de circonstance dans un opportunisme politique des plus grossiers, semblent avoir pour seule stratégie le complot, le mensonge, la calomnie et la manipulation de l’opinion.
La récente manifestation à Genève, orchestrée par une poignée de militants nostalgiques d’un ordre ancien, en est une illustration pathétique. Là-bas, Ousmane Sonko a été mis au banc des accusés, ciblé par des accusations aussi graves que déconnectées de la réalité. Brandissant un mémorandum rempli de contre-vérités, ils appellent à une mission d’observation internationale, comme si le Sénégal était devenu un État voyou. Quelle ironie venant de ceux qui, hier encore, applaudissaient des dérives bien plus graves dans l’indifférence la plus totale !
Ce n’est pas la première fois que l’on tente de placer Ousmane Sonko au banc des accusés, dans une stratégie bien connue de diabolisation de l’adversaire politique. Mais le peuple sénégalais n’est pas dupe. Il sait faire la différence entre une opposition véritablement soucieuse du bien commun et une minorité bruyante, prête à pactiser avec les démons du passé pour retrouver ses privilèges perdus.
Depuis Genève, certains rêvent d’un retour en arrière, mais c’est au Sénégal que la démocratie s’écrit, et elle s’écrit désormais avec des mots d’espoir, de réforme et de souveraineté. Ousmane Sonko au banc des accusés ? Encore une tentative vaine pour masquer l’absence d’un projet alternatif crédible.
Non, ce ne sont pas les vociférations d’une opposition essoufflée et sans vision qui ébranleront le choix clair des urnes. Le Sénégal avance, avec ou sans eux. À eux de choisir entre s’ériger en contre-pouvoir constructif ou sombrer définitivement dans l’oubli politique.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Lucien Ndiaye.
Mis en ligne : 07/05/2025
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