Je suis une femme dans la trentaine avancée, mariée depuis près de sept ans à un homme extrêmement riche. Malgré tout ce confort matériel, je n’ai jamais eu d’enfants. Nous avons tout essayé : consultations dans les plus grands hôpitaux, traitements, examens… en vain.
Depuis quelque temps, j’ai commencé à faire des rêves étranges qui m’ont profondément troublée. Un jour, une femme de mon groupe de prière m’a mise en garde : elle m’a dit de faire attention à mon mari, car il saurait où se trouvent mes enfants. J’ai ri, pensant que c’était l’un de ces discours vagues qu’on entend parfois. Mais cette même femme est ensuite apparue dans mes rêves à plusieurs reprises, ce qui a fini par sérieusement m’ébranler.
J’en ai parlé à ma mère, qui a balayé mes inquiétudes, me reprochant de chercher des problèmes là où il n’y en avait pas. Malgré tout, j’ai décidé de prendre plusieurs jours de jeûne sec, accompagnés de prières, pour que Dieu me révèle la vérité. J’ai récité des psaumes, fait des veillées, utilisé même le test de l’oignon. Et chaque fois, le même message revenait : c’est mon mari qui est à l’origine de mes blocages.
Armée de courage, je l’ai confronté. Il m’a regardée calmement et m’a répondu : « Tu crois que le luxe dans lequel nous vivons depuis six ans vient d’où ? La seule condition pour que je passe à un niveau supérieur, c’était de sacrifier ton utérus et les fruits de tes entrailles. » Je croyais être en plein cauchemar, mais il me disait cela avec un détachement effrayant.
Il m’a proposé qu’on adopte, que beaucoup d’orphelins ont besoin d’amour. Il ne comprenait pas pourquoi j’étais bouleversée. Désemparée, je me suis tournée vers ma mère, espérant trouver du réconfort. Mais sa réaction m’a anéantie. Elle s’est mise en colère parce que je ne voulais pas « rester tranquille ». Elle m’a dit : « Tu vas aller où ? Quel homme va vouloir d’une femme qui ne peut plus enfanter ? Au moins ton mari est riche et accepte de rester avec toi. Si tu veux des enfants, prends-en chez ta petite sœur. »
Je vous écris les mains tremblantes. Tout cela parce que mon mari les aide financièrement, construit même une maison pour ma famille. Mon père aussi me dit que tout est déjà perdu, qu’il vaut mieux rester avec le sorcier qu’on connaît.
Je suis écœurée, dégoûtée. Par mon mari. Par ma famille. J’ai fui la maison. Je me cache. Mais je sais que cette fuite ne pourra pas durer éternellement.
Qu’auriez-vous fait à ma place ?
Merci de m’avoir lue.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Anonyme.
Mis en ligne : 07/05/2025
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