C’est une croyance populaire que l’on entend souvent : certaines personnes « ont de bons gènes », ce qui expliquerait leur apparence plus jeune que leur âge réel. Mais d’après une étude japonaise récente, la génétique ne serait pas seule responsable de cette résistance au passage du temps.
Selon les conclusions de chercheurs de la faculté de médecine de l’Université Keio, à Tokyo, le groupe sanguin pourrait également jouer un rôle dans la longévité.
Menée sur un échantillon de 269 centenaires âgés de 100 à 109 ans résidant à Tokyo, l’étude a été confrontée à un groupe témoin de 7 153 personnes de tous âges vivant dans la même région. Résultat marquant : les individus appartenant au groupe sanguin B étaient proportionnellement plus nombreux parmi les centenaires que dans le reste de la population.
Un lien intrigant, mais encore flou. Les scientifiques eux-mêmes restent prudents. Si la corrélation est statistiquement significative, ils ne parviennent pas à en expliquer clairement les causes. Ils rappellent que d’autres paramètres tels que l’hygiène de vie, l’alimentation ou encore l’héritage génétique jouent un rôle fondamental dans le processus de vieillissement.
Néanmoins, cette découverte alimente une piste de réflexion intéressante : et si notre groupe sanguin influençait bien plus que notre compatibilité pour les transfusions ?
En résumé : Notre groupe sanguin ne dicte pas notre destin. C’est une combinaison de biologie, comportements et environnement qui sculpte notre trajectoire de santé. Et ça, c’est une bonne nouvelle : cela signifie que nous avons tous des leviers d’action.
Article opinion écrit par le créateur de contenu : Lamine Bâ.
Mis en ligne : 08/05/2025
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