« Libérés ! » titrait en lettres capitales L’Équipe, dans un cri de soulagement partagé par tout un club, tout un peuple de supporters. Le Paris Saint-Germain s’est offert mardi soir sa place en finale de Ligue des champions après une double victoire contre Arsenal, écrivant ainsi une nouvelle page de son histoire européenne.
« Le PSG s’est qualifié pour la deuxième finale de Ligue des champions de son histoire », souligne le quotidien sportif. Ce sera donc face à l’Inter Milan, le 31 mai à Munich, que Paris tentera de gravir le dernier sommet d’une saison longtemps cabossée mais résolument conquérante.
Le quotidien Le Parisien s’enthousiasme : « Paris en finale, Paris en fusion ! » Pourtant, tout n’a pas été simple. La première période a été un supplice, une entame où les Gunners ont tout tenté, tout donné. Pressing haut, centres tendus, longues touches : Arsenal a dominé sans marquer, butant sur un Donnarumma impérial. « La vue du soleil d’une finale a failli éblouir le PSG », note le journal francilien. Et Le Figaro de trancher : « Bousculé mais qualifié. Ce n’était pas une balade de santé. Qu’importe. »
Même ton teinté d’ironie du côté de Libération, qui titre : « Le PSG en finale après avoir bu la pression des demies. » Une équipe qui, malgré ses doutes passés, semble aujourd’hui avoir trouvé sa colonne vertébrale. Fini les fantômes, fini les effondrements. « La star, c’est désormais l’équipe et l’entraîneur Luis Enrique », analyse Die Welt à Berlin, soulignant une métamorphose en profondeur : sans Messi, sans Mbappé, sans Neymar… mais avec un collectif.
À Londres, The Guardian salue l’effort d’Arsenal mais pleure un nouveau rêve brisé : « Le conte de fées ne s’est pas réalisé. (…) Juste un chagrin d’amour. » Une élimination qui laisse des traces, mais aussi de la fierté dans les rangs anglais.
En parallèle, la tension monte dangereusement sur le sous-continent. Un bombardement de l’aviation indienne en territoire pakistanais a suscité une réponse immédiate d’Islamabad, ravivant le spectre d’une confrontation ouverte entre deux puissances nucléaires. The New York Times s’interroge : « Le Pakistan frappera-t-il en retour ? » Tandis que diplomates et observateurs internationaux appellent au calme et à la désescalade.
Le Monde avertit : « L’enjeu, pour l’Inde, est désormais d’éviter une escalade avec un Pakistan tout aussi nucléarisé. Les heures et les jours à venir seront cruciaux. » Un affrontement déjà qualifié par plusieurs chancelleries comme le plus grave depuis 1971. Le monde retient son souffle.
Enfin, à Bruxelles, Le Soir publie une tribune incendiaire contre ce qu’il appelle « l’impunité totale d’Israël à Gaza ». Le journal belge accuse les alliés occidentaux d’un « silence honteux » face aux massacres. « Les responsables israéliens se savent protégés par Washington et Bruxelles », écrit-il, citant les rapports alarmants d’Amnesty International et Human Rights Watch, qui parlent de génocide.
Le Financial Times, dans un éditorial cité par Le Soir, évoque un projet sinistre : « Rendre Gaza inhabitable pour en expulser les Palestiniens. » Et d’ajouter : « Les alliés d’Israël partagent-ils vraiment ses valeurs ? Leur silence est une approbation. »
La conclusion est sans détour : « Sans sanctions, Israël continuera à se croire intouchable. (…) L’Union européenne doit agir. À Gaza, le temps presse. »
Entre l’euphorie sportive, les tensions nucléaires et la colère morale, l’actualité offre un contraste saisissant. Paris rêve de gloire. Le monde, lui, vacille.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 08/05/2025
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