Deux femmes, épouses du même homme, ont été hospitalisées en urgence après avoir consommé un remède traditionnel censé stimuler sexuellement leur mari, récemment uni à une troisième femme.
L’incident s’est produit dans la communauté de Dakwa, aux abords d’Abuja, suscitant une vive inquiétude sur les dangers liés à l’usage non contrôlé de remèdes traditionnels.
Les deux coépouses, dont l’identité n’a pas été révélée, auraient consommé ce mélange trois jours après le mariage de leur mari, Musa Muhammad, avec une nouvelle épouse originaire de sa ville natale.
Musa Muhammad a expliqué que ses deux premières femmes ont été retrouvées en détresse, se plaignant de douleurs aiguës au ventre dans leur résidence principale.
« Je suis arrivé précipitamment et je les ai vues se roulant par terre, criant de douleur », a-t-il déclaré.
Un premier traitement prodigué par une infirmière locale n’ayant eu aucun effet, les deux femmes ont été transférées dans une clinique à Madalla, dans l’État du Niger, où elles ont dû subir une intervention chirurgicale. Les médecins ont diagnostiqué des lésions internes provoquées par le remède traditionnel qu’elles avaient consommé.
Le mari a indiqué que ses épouses utilisaient régulièrement ce type de préparation, habituellement sous forme liquide, mélangée à du lait, et fournie par un guérisseur local. Cette fois-ci, cependant, l’herboriste leur aurait remis une version en poudre, entraînant de graves complications.
Après environ une semaine d’hospitalisation, les deux femmes ont pu regagner leur domicile. M. Muhammad a précisé que des démarches étaient en cours pour retrouver l’auteur de ce remède traditionnel, afin de prévenir d’autres cas similaires et d’éviter de nouvelles victimes.
Article écrit par : Madeleine Gueye
Mis en ligne : 09/05/2025
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