Les bombardements à Port Soudan entrent dans leur sixième journée consécutive. Ce vendredi, des frappes de drones ont touché une base navale située dans le nord de la ville, exacerbant les inquiétudes de l’ONU.
« Le Secrétaire général est profondément préoccupé par l’extension du conflit dans une zone qui servait de refuge à de nombreux déplacés fuyant Khartoum et d’autres régions », a déclaré Farhan Haq, porte-parole adjoint d’António Guterres, lors d’une conférence.
Il a ajouté que « toutes les parties au conflit doivent respecter les obligations en vertu du droit humanitaire international, notamment en ne ciblant pas les civils et les infrastructures publiques. »
Bien que les Forces de soutien rapide, dirigées par le général Hemetti, n’aient pas officiellement revendiqué les frappes, elles sont accusées d’être responsables des bombardements à Port Soudan. Ces attaques se concentrent sur des infrastructures essentielles, notamment l’aéroport, le port et un hôtel, d’après des responsables militaires.
Jusqu’alors relativement épargnée par les combats, Port Soudan avait servi de refuge pour ceux qui fuyaient les violences, notamment celles à Khartoum. Mais aujourd’hui, les bombardements à Port Soudan mettent en péril la sécurité de ces civils, à l’abri jusque-là des violences.
Article écrit par : Claire Mendy
Mis en ligne : 09/05/2025
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