Une nouvelle étape sanglante se prépare dans la bande de Gaza. Benjamin Netanyahou, le Premier ministre israélien dont le nom est désormais synonyme de répression et de souffrance pour des millions de personnes à travers le monde, a annoncé une offensive terrestre « intensive » dans l’enclave palestinienne, marquant une escalade meurtrière à Gaza sans précédent depuis des mois.
Sous couvert de « protection », cette stratégie n’est rien d’autre qu’une épuration ethnique déguisée, une continuation du cauchemar que subissent les Palestiniens depuis des décennies.
Dans une vidéo publiée sur X (anciennement Twitter), Netanyahou a clairement indiqué que cette opération ne ressemblerait pas aux précédentes. Exit les incursions rapides : cette fois, l’objectif est la « conquête » et le « contrôle » durable de Gaza, dans ce qui s’annonce comme une escalade meurtrière à Gaza de longue durée.
Les mots sont choisis, et leur portée est effrayante. Après avoir déjà pris le contrôle d’un tiers du territoire, Israël entend maintenant étendre son emprise, déplacer encore davantage de civils et installer des structures militaires permanentes.
La stratégie du désespoir : Netanyahou joue sa survie politique sur le dos des Palestiniens. Pourquoi une telle escalade meurtrière à Gaza maintenant ? La réponse est autant politique que militaire. Netanyahou, empêtré dans des scandales de corruption et confronté à une colère grandissante au sein de la société israélienne, a besoin d’une victoire symbolique. Depuis le 7 octobre 2023, il instrumentalise la lutte contre le Hamas pour justifier une guerre sans limites, tout en repoussant toute solution diplomatique.
Mais cette offensive, qui devrait démarrer après la visite de Donald Trump au Moyen-Orient (mi-mai), ne vise pas seulement à « éradiquer » le Hamas. Elle s’inscrit dans un projet plus large : celui d’un Grand Israël, où les Palestiniens n’auraient plus de place. Les tours de guet, les postes de surveillance et les « zones de sécurité » ne sont que les prémices d’une occupation permanente, alimentant encore un peu plus l’escalade meurtrière à Gaza.
Alors que les bombardements ont déjà fait des dizaines de milliers de morts, que les hôpitaux sont détruits et que la famine menace, la « communauté internationale » se contente de déclarations timorées face à cette escalade meurtrière à Gaza. Les États-Unis, principal soutien d’Israël, n’ont opposé aucune réelle résistance à ce plan. L’Europe, divisée, reste paralysée.
Pendant ce temps, Netanyahou devient l’incarnation d’une politique de la terre brûlée. Son nom rejoindra ceux des grands responsables de crimes contre l’humanité, aux côtés des pires dictateurs de l’histoire.
Il est temps de dire assez. Assez des massacres. Assez des déplacements forcés. Assez de ce deux poids, deux mesures qui permet à Israël de violer le droit international en toute impunité. La Palestine mérite justice, et Netanyahou, lui, mérite le tribunal.
Article opinion écrit par la créatrice de contenu : Rokhaya Sarr.
Mis en ligne : 09/05/2025
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