Dans une déclaration pleine de fermeté, Waly Diouf Bodiang, responsable de Pastef, a exprimé son soutien indéfectible à Azoura Fall, actuellement en pleine procédure judiciaire après des insultes proférées à l’encontre de l’ancien président Macky Sall.
Selon Bodiang, l’influenceur et militant de Pastef souffre d’une altération de ses facultés mentales et aurait plutôt besoin d’un accompagnement psychologique que d’un « acharnement judiciaire » qu’il juge inutile.
« Azoura est une victime parfaite du régime de Macky Sall. C’est en prison que j’ai constaté qu’il n’était plus le même. Il y a été incarcéré dans des conditions particulières qui ont profondément affecté son état moral », a déclaré Waly Diouf Bodiang, soulignant que la détention a eu des conséquences dramatiques sur la santé mentale d’Azoura. Selon lui, ce dernier ne serait plus « dans un état normal » et aurait besoin d’un suivi médical adapté, plutôt que d’une procédure judiciaire.
Soutenant fermement son ami, Bodiang a affirmé que l’état psychiatrique d’Azoura Fall s’est gravement détérioré après son passage en détention. « Il vient souvent chez moi, on discute régulièrement, et il est clair qu’il n’a plus ses pleines capacités mentales. S’il les avait encore, jamais il n’aurait insulté quelqu’un de notre propre camp », a-t-il ajouté, affirmant que la situation d’Azoura nécessite une prise en charge sérieuse.
Le responsable de Pastef a également souligné que la justice doit faire la distinction entre les individus pleinement responsables de leurs actes et ceux dont les facultés mentales sont altérées, comme c’est le cas d’Azoura Fall, selon lui. « Azoura Fall entre dans ce second cas », a insisté Waly Diouf Bodiang.
Concernant la polémique sur un geste de tir simulé diffusé dans une vidéo sur les réseaux sociaux, Bodiang a tenu à préciser qu’il ne s’agissait en aucun cas d’une provocation malveillante. « C’était une simple réponse à une provocation amicale d’Azoura Fall, filmée à mon insu. C’est pourquoi j’ai fait ce geste en guise de réponse. Il ne faut pas y voir autre chose », a-t-il insisté, appelant ses détracteurs à « regarder ailleurs ».
Article écrit par : Emmanuel Ndour
Mis en ligne : 11/05/2025
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