Le président ukrainien Volodymyr Zelensky a exprimé, dimanche 11 mai, l’espoir d’une ouverture vers la fin de la guerre, tout en soulignant que le dialogue russo-ukrainien ne saurait débuter sans un cessez-le-feu préalable.
« C’est un signe positif », a-t-il écrit, rappelant qu’un arrêt immédiat des hostilités constitue une condition essentielle pour entamer des discussions constructives. Cette déclaration intervient après un ultimatum lancé par les alliés européens de Kiev, réclamant un cessez-le-feu total de 30 jours à compter du 12 mai, sous peine de nouvelles sanctions économiques contre Moscou.
En réponse, le président russe Vladimir Poutine a rejeté cette proposition de trêve immédiate. Il conditionne le dialogue russo-ukrainien à des pourparlers plus profonds sur les origines du conflit. Il a proposé de relancer les négociations suspendues à Istanbul depuis mai 2022, avec le soutien actif de la Turquie. Le président turc Recep Tayyip Erdogan a d’ailleurs confirmé sa disponibilité à accueillir ces échanges.
Cependant, malgré les déclarations d’intention, les tensions restent vives. Des accusations réciproques de violations de trêves fragiles et un climat de méfiance freinent toute avancée. Le président français Emmanuel Macron a réitéré l’urgence d’un cessez-le-feu immédiat, rappelant que le dialogue russo-ukrainien ne peut progresser tant que les combats se poursuivent.
Alors que la Russie occupe encore environ 20 % du territoire ukrainien depuis l’invasion de février 2022, le dialogue russo-ukrainien demeure un objectif complexe mais indispensable. Entre espoirs diplomatiques et réalités militaires, la communauté internationale reste en alerte, espérant qu’un terrain d’entente finira par émerger.
Article écrit par : Mariama Ba
Mis en ligne : 12/05/2025
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